Les opposants réclament notamment la fin de l’arbitraire, l’instauration d’un État de droit et une transition judiciaire, une réforme des services de sécurité, et proposent la mise en place d’une « cour criminelle spéciale indépendante » pour juger les hauts responsables du régime et les proches du président. Selon les participants à ce projet, initié par l’Institut américain pour la paix (USIP) en collaboration avec la Fondation allemande sciences et politique (SWP), il s’agit notamment de « restaurer la confiance des Syriens dans les institutions de l’État ». Le groupe de travail réclame également une Syrie dotée d’un « système politique démocratique » pour permettre, à terme, l’organisation d’« élections libres et justes » respectant le pluralisme, alors que la Syrie de Bachar el-Assad reste actuellement dominée par le parti Baas.
« Nous espérons (...) que ce rapport proposera une base de discussion autour de laquelle s’organisera un débat », écrivent les rédacteurs de ce projet, qui souhaitent « faire avancer la cause de tous les Syriens d’atteindre l’avenir démocratique pour lequel ils se battent actuellement ».
(Source : AFP)