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Les pays étrangers doivent seulement favoriser le dialogue en Syrie (Moscou)

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré mardi que les puissances étrangères devaient seulement créer les conditions pour l'ouverture d'un dialogue entre les différentes parties en Syrie.

"La réconciliation nationale est le seul moyen d'arrêter au plus vite l'effusion de sang et mettre en place les conditions pour que les Syriens eux-mêmes s'asseyent à la table des négociations, et définissent le destin de leur pays sans aucune ingérence extérieure", a-t-il déclaré, peu après que Washington ait évoqué une possible intervention militaire en Syrie en cas de déplacement ou d'utilisation d'armes chimiques dans le pays.

"La seule chose que doivent faire les acteurs étrangers est de créer les conditions pour l'ouverture d'un dialogue", a renchéri le ministre, selon des images de la télévision russe.

Lundi, le président américain Barack Obama a prévenu que le déplacement ou l'utilisation d'armes chimiques en Syrie constituerait une "ligne rouge" pour les Etats-Unis et aurait des "conséquences énormes", dans une claire mise en garde au régime du président syrien Bachar al-Assad.

"Jusqu'ici, je n'ai pas donné l'ordre d'intervenir militairement" en Syrie, a souligné M. Obama. Mais "si nous commencions à voir des quantités d'armes chimiques déplacées ou utilisées, cela changerait mon calcul et mon équation", a-t-il ajouté.

M. Lavrov s'exprimait après avoir rencontré une délégation syrienne menée par le vice-Premier ministre syrien chargé de l'Aconomie, Qadri Jamil, en visite à Moscou.

Plus tôt dans la journée, il avait reconnu que les efforts du régime syrien pour mettre fin aux violences étaient encore insuffisants, tout en soulignant qu'il n'y avait pas d'autre solution que de continuer sur cette voie, selon les agences russes.

Il s'agit de la deuxième visite en un peu plus de deux semaines de M. Jamil en Russie pour rencontrer le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

M. Jamil s'était déjà entretenu avec le ministre russe des Affaires étrangères le 3 août à Moscou, au sujet de l'assistance économique que pourrait porter la Russie à son partenaire de longue date. Aucun engagement ferme n'avait toutefois été annoncé pendant ces discussions.

Moscou reste le plus fort soutien du régime syrien et a mis son veto à trois reprises avec Pékin à des résolutions du Conseil de sécurité menaçant Damas de sanctions.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré mardi que les puissances étrangères devaient seulement créer les conditions pour l'ouverture d'un dialogue entre les différentes parties en Syrie."La réconciliation nationale est le seul moyen d'arrêter au plus vite l'effusion de sang et mettre en place les conditions pour que les Syriens eux-mêmes s'asseyent à la...