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Pour le ravisseur des pèlerins chiites, les politiciens libanais sont comme le régime syrien

Le chef des ravisseurs des pèlerins chiites libanais enlevés en Syrie, nommé Abou Brahim, a réitéré son appel au gouvernement libanais de reconnaître la révolte syrienne. "Nous appelons les politiciens libanais à prendre une position claire vis-à-vis du régime syrien", a déclaré Abou Brahim à la chaîne LBC. Et de poursuivre : "A nos yeux, les politiciens libanais sont comme le régime syrien."

Le chef des ravisseurs a de nouveau assuré que les onze pèlerins sont "les invités du peuple syrien" dans le but d'envoyer des messages du peuple syrien au peuple libanais.

 

L'affaire des otages libanais n'en est pas à son premier rebondissement ces derniers jours.

 

Mardi, les familles des pèlerins ont décidé de recourir à l’escalade, allant jusqu’à menacer d’enlever des ressortissants turcs si leurs proches ne sont pas libérés. Elles avaient bloqué de lundi soir à mardi à l’aube la route de l’aéroport pour protester contre l’inaction du gouvernement au niveau de ce dossier.

 

Les onze pèlerins chiites détenus à Alep ont contacté lundi plus d’une chaîne de télévision pour demander aux responsables politiques libanais d’entrer en contact avec leurs ravisseurs, notamment Abou Brahim, afin d’obtenir leur libération. Ils ont également demandé aux journalistes de se rendre dans la région où les otages se trouvent "pour transmettre des messages du peuple syrien au peuple libanais".

 

Des équipes des chaînes de télévision LBC et al-Jadeed ont d'ailleurs décidé d’accompagner, chacune de son côté, des proches des pèlerins vers la frontière turco-syrienne pour "connaître les véritables raisons qui retardent leur libération".

 

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'est dit disposé à aider à établir le contact entre les pèlerins et leurs familles. Le CICR a affirmé avoir été approché par les familles des otages, qui avaient été enlevés alors qu’ils franchissaient la frontière entre la Turquie et la Syrie.

 

Les pèlerins libanais ont été enlevés le 22 mai dernier dans la région d’Alep. L’Armée syrienne libre (ASL, dissidents) avait démenti toute implication dans l’affaire, mais un groupe jusqu’alors inconnu, les "Révolutionnaires de Syrie-province d’Alep", avait affirmé à la chaîne satellitaire al-Jazira, dans un communiqué diffusé fin mai, détenir les pèlerins.

 

Le chef des ravisseurs des pèlerins chiites libanais enlevés en Syrie, nommé Abou Brahim, a réitéré son appel au gouvernement libanais de reconnaître la révolte syrienne. "Nous appelons les politiciens libanais à prendre une position claire vis-à-vis du régime syrien", a déclaré Abou Brahim à la chaîne LBC. Et de poursuivre : "A nos yeux, les politiciens libanais sont comme le...