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Moyen Orient et Monde

La société française Qosmos sur la sellette

Après Amesys en Libye, une autre société française pourrait intéresser la justice pour ses activités en Syrie cette fois : deux ONG ont attaqué Qosmos, accusée d’avoir fourni au régime Assad du matériel informatique utilisé pour organiser la répression. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH), qui ont annoncé cette plainte hier, reprochent à la société Qosmos, basée à Paris, d’avoir « fourni du matériel de surveillance utilisé par le régime syrien pour contrôler les opposants » et organiser la répression, a déclaré Me Patrick Baudouin, de la FIDH. « La société n’a absolument rien à se reprocher et attend sereinement tous les actes d’enquête », a réagi Qosmos par la voix de son avocat Me Benoît Chabert.
Selon la plainte, « il apparaît que la société Qosmos a été, à plusieurs reprises, mise en cause pour avoir contribué à fournir au régime syrien le matériel de surveillance électronique nécessaire à la répression de toute opposition politique ou intellectuelle ». Me Baudouin demande au parquet de « prendre l’initiative d’ouvrir une enquête préliminaire ou une information judiciaire » pour connaître le rôle de Qosmos et vérifier si la société « s’est bien retirée du marché en cause ou si, contrairement à ses déclarations, elle y prend toujours part ».
Sur son site Internet, Qosmos explique fournir « une technologie d’intelligence réseau qui identifie et analyse en temps réel les données qui transitent sur les réseaux ». Sa technologie « rend possible une analyse précise et exhaustive de l’activité des réseaux en temps réel ».
Après Amesys en Libye, une autre société française pourrait intéresser la justice pour ses activités en Syrie cette fois : deux ONG ont attaqué Qosmos, accusée d’avoir fourni au régime Assad du matériel informatique utilisé pour organiser la répression. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH), qui ont...

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