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À La Une - Diplomatie

Poutine apporte son soutien à Annan

Kofi Annan et Vladimir Poutine se sont entretenus du dossier syrien, mardi 17 juillet 2012, à Moscou.

Le président russe, Vladimir Poutine, a apporté hier à Moscou son soutien à l’émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan.
« Depuis le tout début, depuis les premières mesures, nous soutenons et continuons de soutenir vos efforts visant à rétablir la paix civile » sur le territoire syrien, a martelé M. Poutine. Il devrait à cet égard être possible de parvenir à un consensus sur une résolution concernant la Syrie, a déclaré peu après le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « Je ne vois pas de raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas aussi être d’accord au Conseil de sécurité. Nous sommes prêts à ceci », a-t-il dit. « J’attends que le Conseil envoie le message selon lequel les tueries doivent cesser et que la situation sur le terrain est inacceptable », a pour sa part insisté, M. Annan. « La crise syrienne a atteint un point critique, je suis content que nous ayons l’occasion d’en parler », avait auparavant noté l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe.
La rencontre entre MM. Poutine et Annan est intervenue à la veille de la présentation par les Occidentaux au Conseil de sécurité de l’ONU d’un nouveau projet de résolution menaçant de sanctions le régime syrien. La Russie, qui a déjà bloqué deux résolutions occidentales depuis le début en mars 2011 du conflit, a de nouveau empêché avec la Chine, lundi au Conseil de sécurité, toute condamnation des autorités de Damas, notamment pour le massacre de Treimsa.
M. Annan avait eu lundi des discussions avec M. Lavrov au cours desquelles la partie russe s’était « efforcée d’inciter (l’émissaire) à un travail actif avec l’opposition et les acteurs extérieurs », les puissances occidentales et régionales que Moscou accuse d’avoir sapé toute possibilité de « dialogue » avec le gouvernement syrien. Le même jour, M. Lavrov avait exposé dans des termes virulents la position russe, accusant les Occidentaux d’exercer un « chantage » à l’ONU pour forcer la Russie à accepter une résolution prévoyant des sanctions, voire le recours à la force, contre le gouvernement de Bachar el-Assad.
De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a exhorté Moscou à renforcer la pression sur son allié syrien lors d’un entretien téléphonique lundi avec M. Lavrov, a indiqué hier le porte-parole des Nations unies, Martin Nesirky. M. Ban s’était également entretenu par téléphone dimanche avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi.
(Source : AFP)
Le président russe, Vladimir Poutine, a apporté hier à Moscou son soutien à l’émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan.« Depuis le tout début, depuis les premières mesures, nous soutenons et continuons de soutenir vos efforts visant à rétablir la paix civile » sur le territoire syrien, a martelé M. Poutine. Il devrait à cet égard être possible de parvenir à...

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