Dans la ville commerçante d'Alep, dans le nord, deux soldats ont été tués lors de l'attaque d'un point de contrôle par des rebelles, a indiqué cet organisme basé à Londres, ajoutant que des explosions étaient entendues mercredi dans le nord de la ville.
Par ailleurs l'OSDH fait état de l'attaque d'un bus transportant des soldats dans la province d'Idleb et avance le chiffre de onze tués, mais cherche à toutefois à verifier le nombre exact.
Les militants anti-régime ont affirmé avoir "libéré" la province d'Idleb, à 330 km au nord-ouest de Damas. "Cela ne veut pas dire que les bombardements ont cessé, mais ils tirent de plus loin", a expliqué à l'AFP par Skype un opposant, qui affirme s'appeler Nour Eddine al-Abdou.
"C'est violent et effrayant mais malgré tout nous sommes contents car nous savons que la victoire est possible", a-t-il précisé, racontant: "quand ils commencent à bombarder, ce qui se passe généralement la nuit, les femmes, les enfants et les personnes âgées descendent dans les abris sous terre".
Outre les deux soldats à Alep, six civils et quatre rebelles ont trouvé la mort, à Idleb, Deraa (sud), Deir Ezzor (est) et la province de Damas.
Mardi soir, des manifestations rassemblant des centaines de jeunes se sont déroulées dans le quartier huppé de Mazzé dans la capitale où les participants ont scandé des slogans contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, selon l'OSDH.
Pour sa part, le Conseil général de la révolution syrienne a fait état d'accrochages dans la nuit et de perquisitions mercredi matin à Homs (centre) dans le quartier de Kafar Soussé ainsi que dans des fermes environnantes.
Selon l'OSDH, 82 personnes ont été tuées mardi dans les violences: 30 civils, 26 soldats et 26 rebelles.
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