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Liban

Cent et un (autres) trésors...

Le site de l’ancienne école américaine de Saïda est un feuilleté historique qui illustre les rituels funéraires qui ont perduré durant des siècles. Les fouilles entreprises depuis 14 ans ont engrangé un millier de pièces archéologiques, dont « la plus vieille coupe crétoise enregistrée au Levant » ; un sistre décoré recto verso de la tête de Hathor, déesse de l’amour, de la joie et de la danse, identique, et ce malgré son manche cassé, à celui exposé au British Museum ; la statuette de plâtre d’un orant du IIIe millénaire, « unique représentation d’un homme datant de -3000 à -2000 avant l’ère chrétienne » ;
« la plus grande concentration jamais trouvée au Levant de rythas » (sortes de flûtes à champagne, XIIIe siècle avant J.-C.) ; une impressionnante collection de céramiques de Mycènes ; des centaines de lampes à huile, d’assiettes, de jarres et de figurines en terre cuite (représentant des déesses) datant de l’époque perse. Mais aussi des squelettes de guerriers enterrés avec leurs armes (pointe de flèche et hache en bronze), dont celui baptisé « Silver Man » en raison de la tête cernée d’un bandeau en argent, les bras enserrés par des bracelets en argent, en perles, en or et cornaline. Et sur ce site où s’entrelacent les écritures du temps, des objets remontant à l’époque romaine et abbasside ont été découverts... L’ensemble sera exposé dans le futur musée du site, dont les plans ont été conçus par le bureau Khatib et Alami.
Le site de l’ancienne école américaine de Saïda est un feuilleté historique qui illustre les rituels funéraires qui ont perduré durant des siècles. Les fouilles entreprises depuis 14 ans ont engrangé un millier de pièces archéologiques, dont « la plus vieille coupe crétoise enregistrée au Levant » ; un sistre décoré recto verso de la tête de Hathor, déesse de l’amour, de...

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