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Liban

Haïgazian : la fin d’une aventure humaine sous le signe de la tolérance et du dialogue

Lundi en fin d’après-midi, l’Université Haïgazian a accueilli entre ses murs la première promotion du séminaire intitulé « Leaders pour le dialogue interreligieux ». Sous le patronage du ministère danois des Affaires étrangères, du Forum pour le développement, la culture et le dialogue, de la fondation Adyan, de Danmission et d’autres partenaires, la cérémonie a clôturé une année de dialogue et d’échanges entre des dignitaires musulmans et chrétiens, de jeunes politiciens, des membres de la société civile et des médias. Originaires du Danemark, de Syrie, d’Égypte et du Liban, le périple de ces 32 participants a pris fin au pays du Cèdre.
Dans une ambiance chaleureuse et chargée d’émotion, la diffusion d’un court-métrage a ainsi résumé cette aventure humaine placée sous le signe de la tolérance, du dialogue interreligieux et de la promotion des droits de l’homme.
Dans un contexte régional fortement marqué par l’élection présidentielle égyptienne, le révérend Andrea Zaki, directeur général de l’organisation évangélique copte pour les services sociaux, a salué le processus démocratique qui a vu l’arrivée du candidat des Frères musulmans, Mohammad Morsi, à la présidence de la République. Dans son allocution, le révérend a réitéré le soutien de la communauté copte au nouveau président tant que ce dernier tiendrait ses promesses de campagne. Dans le cas contraire, il n’a pas hésité à affirmer que « les Égyptiens fouleront à nouveau les pavés de la place Tahrir pour exprimer leur désapprobation ».
Interrogé par L’Orient-Le Jour à ce sujet, un participant égyptien à la cérémonie, cheikh Khaled, s’est voulu aussi rassurant. Il a tenu à établir une différence entre les salafistes et les Frères musulmans prêts, selon lui, « à dialoguer avec tous les Égyptiens ».
Invité à prendre la parole, l’ambassadeur du Danemark au Liban, Jan Top Christensen, a à son tour félicité la délégation égyptienne pour la première élection démocratique dans son pays. Convaincu de la pertinence de ces échanges, il a néanmoins préconisé de la patience en citant l’exemple de l’élection, l’an dernier, de Helle Thorning-Schmidt. Elle a été la première femme à accéder au poste de Premier ministre, après plus de 160 années de démocratie au Danemark, a-t-il ajouté. « Nous nous devons d’être également patients avec le printemps arabe. Les choses prennent du temps », a poursuivi le diplomate.
Au terme de la cérémonie, deux jeunes participants ont donné lecture du discours de promotion qui établit une liste de ce qu’il faut et de ce qu’il ne faut pas entreprendre. À titre d’exemple, dans la liste de ce qu’il faut rejeter, les futurs diplômés ont insisté sur leur opposition aux opinions, aux valeurs et aux critères imposés aux autres. Dans la liste de ce qu’il faut envisager, les participants ont retenu 10 points parmi lesquels ils citent la croyance en la démocratie établie sur la base des valeurs et des droits de l’homme, la croyance en l’égalité entre les hommes et le respect de toutes les dimensions de la liberté.
Dans son intervention finale, le professeur Fadi Daou, président de la fondation Adyan et directeur du programme, a mis l’accent sur le partenariat, la diversité et le leadership, piliers fondamentaux de ce programme qui servira, selon lui, de « modèle » pour l’avenir.
Lundi en fin d’après-midi, l’Université Haïgazian a accueilli entre ses murs la première promotion du séminaire intitulé « Leaders pour le dialogue interreligieux ». Sous le patronage du ministère danois des Affaires étrangères, du Forum pour le développement, la culture et le dialogue, de la fondation Adyan, de Danmission et d’autres partenaires, la cérémonie a...

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