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Liban - Liban

Rassemblement populaire pour la paix, place des Martyrs

À la suite d’une campagne de mobilisation menée via Facebook, le groupe « La troisième voix pour le Liban » a organisé un sit-in qui a rassemblé une cinquantaine de personnes.

Des jeunes ont manifesté et chanté pour la paix. Photo Hassan Assal

Placé sous le signe de la paix et du dialogue, le sit-in de « La troisième voix pour le Liban », organisé samedi, place des Martyrs, avait pour objectif de « relayer les doléances de la majorité silencieuse et d’alerter médias et décideurs politiques sur l’ambiance stérile au Liban ». C’est ce qu’a expliqué à L’Orient-Le Jour l’organisatrice de l’événement, Aimée Nasser Karam, en précisant qu’un rassemblement similaire était simultanément organisé à Tripoli, à Montréal, près du consulat du Liban et au Trocadéro, à Paris.


Mme Karam a donné lecture d’un communiqué dans lequel elle a expliqué, au nom des participants, que ces mouvements pacifiques sont « nés du besoin d’exprimer l’aspiration des Libanais à la paix et leur attachement à leur pays qu’ils souhaitent protéger ». « Nous sommes là pour manifester notre engagement en faveur de la culture de la paix, qui est une valeur essentielle dans la perspective de l’édification de l’État auquel nous aspirons », a-t-elle ajouté, avant de mettre en garde contre les conflits, « qui ne peuvent constituer une solution pour aucun problème ». « Le droit à la vie est le plus noble des droits de l’homme et se traduit par une vie digne, sans peurs, par des opinions exprimées librement et par une liberté de circulation sans craintes d’intimidations intellectuelles ou physiques », a-t-elle encore dit, en plaidant en faveur d’une justice réelle et en expliquant que l’objectif de 3V est de consolider l’unité nationale, l’identité libanaise, la cohésion de la société libanaise, la souveraineté et l’indépendance du pays, « en privilégiant le dialogue et en adoptant une neutralité par rapport aux conflits régionaux et internationaux ».
Maya Karam, manifestante et belle-fille d’Aimée Nasser Karam, a relevé que la bipolarisation de la vie politique « est génératrice d’un blocage au niveau de la communication ». Elle a estimé que l’accent doit être mis sur des problèmes tels que la crise économique, l’électricité, le système éducatif et universitaire. À 28 ans, Maya confie ne pas avoir trop d’espoirs, mais juge nécessaire de véhiculer un message de paix.


Interrogée par ailleurs sur l’investissement de la jeunesse, la réponse de Maya est sans équivoque. Ses amis pensent que la cause qu’elle défend constitue une perte de temps et n’est d’aucune utilité, mais elle confesse ne pas avoir le choix que de s’impliquer et d’être « la représentante de la jeunesse ».


À 15 ans, Camille tire la sonnette d’alarme. « Le pays que j’aime va dans le gouffre, un gouffre profond », dit-il. Le problème syrien et la nullité des hommes politiques sont, pour cet intéressé en journalisme, les facteurs essentiels de la situation délétère du pays.

Placé sous le signe de la paix et du dialogue, le sit-in de « La troisième voix pour le Liban », organisé samedi, place des Martyrs, avait pour objectif de « relayer les doléances de la majorité silencieuse et d’alerter médias et décideurs politiques sur l’ambiance stérile au Liban ». C’est ce qu’a expliqué à L’Orient-Le Jour l’organisatrice de...

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