Rechercher
Rechercher

À La Une - Football

L’Allemagne expulse la Grèce de l’Euro... 2012

L’Allemagne, lancée à la conquête de son premier titre depuis 16 ans, a écarté sans ménagement de son chemin de vaillants Grecs et voit maintenant se profiler un grand classique en demi-finale de l’Euro 2012, que ce soit face aux Anglais ou aux Italiens.

Fabrice Coffrini /AFP

Sortie sans trembler du groupe dit « de la mort », en remportant ses trois matches, notamment contre les Pays-Bas, vice- champions du monde, et les Portugais, elle a battu la Grèce 4 à 2 hier à Gdansk.
L’Allemagne n’avait jamais perdu contre cet adversaire, présentant un bilan de cinq victoires et trois nuls.
Elle vient, en outre, d’aligner sa quinzième victoire d’affilée en matches officiels depuis le match pour la 3e place au Mondial 2010 en Afrique du Sud avec dix rencontres de qualifications, trois du premier tour et le quart de finale. Il s’agit d’une performance inédite pour une équipe d’Allemagne.
Si elle a parfois donné l’impression d’être moins « facile » dans le jeu qu’elle ne l’avait été au Mondial 2012 en écrasant l’Angleterre 4-1 en 8es de finale et l’Argentine 4-0 en quart, elle semblait tout contrôlé depuis le début de l’Euro. Et ses leaders dans le jeu, Bastian Schweinsteiger et Mesut Özil, continuent à monter en régime.
Et lorsqu’ils se trouvent un peu dans le « dur », la Mannschaft sait se trouver des relais pour tirer l’équipe vers le haut, comme Sami Khedira (un but hier), dans une forme étincelante, ou Mario Gomez, enfin buteur dans les grandes compétitions internationales, même s’il n’était pas titulaire contre la Grèce.
Face aux Grecs, elle s’est même payé le luxe d’aligner d’entrée Marco Reus, buteur pour sa 6e sélection, et André Schürrle (14 capes), qui n’avaient jamais débuté aucun match en compétition internationale.
Une « coup de poker » payant pour Joachim Löw, dont l’équipe a su profiter, les deux jeunes joueurs – respectivement 23 et 21 ans – ayant mis au supplice leurs adversaires directs de la défense grecque par leur mobilité et leur vitesse de course.
L’Allemagne a toutefois encore deux marches à franchir avant de réaliser son rêve et de soulever le trophée. À commencer par une demi-finale jeudi prochain à Varsovie face à l’Angleterre ou l’Italie.
La première lui rappelle de bons très souvenirs – deux victoires aux tirs au but en demi-finale du Mondial 1990 et surtout à l’Euro 1996, avec à chaque fois le titre au bout. L’Euro 1996 est d’ailleurs la dernière grande compétition remportée par la Mannschaft.
L’Italie, en revanche, a souvent donné des cauchemars aux Allemands. Le plus récent et le plus douloureux est l’élimination en demi-finale de « leur » Mondial 2006 (3-1 a.p.). Et cette année-là, c’est la Squaddra Azzura qui était allée au bout pour soulever son quatrième trophée mondial.
Sortie sans trembler du groupe dit « de la mort », en remportant ses trois matches, notamment contre les Pays-Bas, vice- champions du monde, et les Portugais, elle a battu la Grèce 4 à 2 hier à Gdansk.L’Allemagne n’avait jamais perdu contre cet adversaire, présentant un bilan de cinq victoires et trois nuls.Elle vient, en outre, d’aligner sa quinzième victoire d’affilée en...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut