Présidée par cheikh Mohammad Kirimian, la fédération assure à ces chaînes la majeure partie du financement par le biais du ministère iranien de la Culture, mais aussi l’orientation politique nécessaire. Une fois ou deux fois l’an, les directeurs des chaînes qui relèvent de la fédération sont conviés à Téhéran, notamment pour une conférence d’orientation et pour donner les directives requises par les bailleurs de fonds. L’un des directeurs d’al-Mayadeen (qui s’appelait au départ la chaîne al-Ittihad), Nayef Krayem, qui a quitté la chaîne aujourd’hui, se trouvait à cette réunion, confie l’un des participants.
Selon Omar et Jihad, qui ont tous deux démissionné de leurs positions respectives à la chaîne Filasteen el-Yom et al-Qods, « à cause de la couverture biaisée et subjective de la crise syrienne », restent convaincus qu’al-Mayadeen n’est qu’une nouvelle version, plus sophistiquée, du paysage médiatique syro-iranien. Plus subtile, car moins propagandiste que les autres TV de la fédération, al-Mayadeen se veut être une réplique pertinente aux messages véhiculés par la chaîne qatarie, al-Jazira, et sa consœur saoudienne, al-Arabiya.
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