Un chiite koweïtien a été condamné lundi à dix ans de prison pour insulte sur Twitter au prophète Mahomet, sa femme Aïcha et certains de ses compagnons, a indiqué son avocat, Me Khaled al-Chatti.
"Nous allons interjeter appel et nous sommes optimistes quant à l'annulation du verdict", a déclaré à l'AFP Me Chatti qui représente Hamad al-Naqi.
M. Naqi, 22 ans, a été condamné aussi pour avoir insulté l'Arabie saoudite et le royaume de Bahreïn et d'avoir "propagé de fausses informations portant atteinte à l'image du Koweït", à l'étranger.
Arrêté il y a trois mois environ, M. Naqi avait nié les charges et affirmé que son compte Twitter avait été piraté, selon son avocat.
En avril, la justice koweïtienne avait condamné à sept ans de prison un sunnite pour avoir tenu des propos jugés insultants à l'égard de la communauté chiite sur le site de microblogs Twitter.
Le Parlement a voté début mai une nouvelle loi introduisant la peine de mort pour des délits de blasphème et d'insulte au prophète Mahomet et à ses épouses, mais elle n'a pas encore été promulguée.
Les relations entre sunnites et chiites au Koweït se sont tendues ces derniers mois sur fond de tension régionale. Les chiites forment environ le tiers de la population autochtone (1,17 million au total).
"Nous allons interjeter appel et nous sommes optimistes quant à l'annulation du verdict", a déclaré à l'AFP Me Chatti qui représente Hamad al-Naqi.
M. Naqi, 22 ans, a été condamné...
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