Vendredi, son porte-parole, Ahmad Fawzi, avait indiqué que M. Annan examinait une invitation à se rendre en Syrie.
M. Annan, nommé le 23 février, a effectué une première visite en Syrie le 10 mars, à l'issue de laquelle il a obtenu des autorités et des opposants un engagement à respecter un plan de paix en six points, prévoyant notamment un cessez-le-feu entré en vigueur le 12 avril mais violé quotidiennement.
Ce plan a été ébranlé par le massacre vendredi d'une centaine de personnes dont 32 enfants à Houla (centre), et la menace des rebelles de passer à l'offensive à défaut d'une action rapide de l'ONU.
M. Makdissi a indiqué que le ministre des Affaires étrangère syrien Walid Mouallem s'était entretenu avec M. Annan et l'avait informé en détail de ce qui s'est passé à Houla, et de l'ouverture d'une enquête officielle.
M. Annan et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avaient condamné samedi "la mort, confirmée par les observateurs de l'ONU, de dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants" à Houla, dénonçant "une violation flagrante du droit international et des engagements pris par le gouvernement syrien de cesser son recours aux armes lourdes".
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