Les heurts se poursuivaient lundi à Tripoli, la grande ville du nord du Liban, entre partisans et adversaires de la révolte en Syrie , faisant deux blessés dans les rangs de l'armée libanaise. Les tirs se poursuivent malgré le déploiement de la troupe.
Ces trois blessés qui alourdir le bilan du week-end : trois morts, dont un soldat de l’armée, et plus de 27 blessés.
Dimanche soir, plusieurs roquettes de type RPG et Energa ont été tirées lors d'affrontements entre les régions de Bab el-Tebbaneh, quartier à majorité sunnite et hostile au régime syrien, et de Jabal Mohsen, quartier alaouite et sympathisant du régime de Bachar el-Assad. Une grenade a notamment atterri dans une école de filles dans la région d'al-Zahiriya, à Tripoli, sans faire de victimes.
Les accrochages font suite à l’arrestation par le Sûreté générale, samedi, d’un islamiste salafiste, Chadi Mawlaoui, accusé d’avoir eu des contacts avec une "organisation terroriste".
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