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Santé

Implants PIP : des taux de rupture plus élevés que prévu

Une étude britannique récente montre un taux de rupture situé entre 15,9 % et 33,8 % pour des prothèses mammaires PIP vieilles de sept à douze ans. Photo AFP

Les ruptures sur les implants mammaires PIP au gel de silicone « frelaté » pourraient être plus nombreuses que prévu, d’après une étude britannique conduite auprès de 500 femmes porteuses de cette prothèse en Grande-Bretagne.
Une étude conduite par deux chirurgiens plasticiens britanniques montre un taux de rupture situé entre 15,9 % et 33,8 % pour des prothèses mammaires PIP vieilles de sept à douze ans.
« Selon de précédentes études, les taux de rupture rapportés étaient de 2 % à 5 %, d’après des estimations basées sur des données indirectes », explique dans un communiqué Jan Stanek, l’auteur principal de cette étude publiée dans le Journal of Plastic, Reconstuctive and Aesthetic Surgery.
Pour cette étude, les implants ont été examinés par échographie, ce qui permet une meilleure détection des ruptures de l’enveloppe externe de la prothèse qu’un examen clinique classique, explique le Dr Stanek, chirurgien plasticien.
Rappelons qu’en mars 2010, l’Agence française de sécurité sanitaire (Afssaps) avait retiré du marché les prothèses mammaires défectueuses de l’entreprise française Poly Implant Prothèses (PIP). L’Afssaps avait alors incriminé un taux anormal de ruptures de ces prothèses et l’utilisation d’un gel industriel frelaté à la place du gel médical initialement déclaré et qui est soupçonné d’être à l’origine d’un taux anormal de ruptures de la prothèse. L’affaire a rebondi à la fin de novembre 2011, après le décès à Marseille (France) d’un lymphome d’une femme porteuse de prothèses PIP. Un rapport scientifique effectué suite à la détection de vingt cas de cancer du sein chez des femmes avec des implants mammaires PIP a conclu que les prothèses mammaires en question n’étaient pas à l’origine de ces cancers.
Au Liban, près de 150 femmes ont eu recours à des prothèses PIP, selon la Société libanaise de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (LSPRAS). Dans un communiqué qu’elle avait publié en janvier, la LSPRAS avait alors conseillé aux femmes ayant eu recours à des prothèses mammaires de vérifier avec leur médecin ou la clinique d’intervention la marque des implants mammaires utilisés. Elle leur avait également conseillé d’effectuer des échographies mammaires tous les six mois et/ou une IRM annuelle afin de s’assurer qu’il n’y a pas de fuites ou de ruptures de la prothèse ou toute autre pathologie causée par ces implants.

(Source : «L’OLJ » et AFP)
Les ruptures sur les implants mammaires PIP au gel de silicone « frelaté » pourraient être plus nombreuses que prévu, d’après une étude britannique conduite auprès de 500 femmes porteuses de cette prothèse en Grande-Bretagne.Une étude conduite par deux chirurgiens plasticiens britanniques montre un taux de rupture situé entre 15,9 % et 33,8 % pour des prothèses...

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