Élie Abdelkarim et Charlie Baklé ont perdu de la famille dans l’immeuble de Fassouh. Tous les deux ont été très médiatisés. En très peu de temps, ils ont réussi à reconstruire leur vie. L’aide financière reçue les a probablement aidés à surmonter leur peine.
Élie Abdelkarim, qui a perdu sa fille Anne-Marie dans le drame, et dont les deux enfants, Anthony et Antonella, et la mère, Aïda, ont été blessés, est le seul occupant de l’immeuble à s’être acheté un appartement après le drame. Il a été aidé en cela par la Fondation Bachir Gemayel, qui lui a versé 70 000 dollars, les paroissiens des églises orthodoxes d’Achrafieh qui ont pu lui rassembler environ 40 000 dollars, et les propriétaires de la boutique où son épouse Fabiola travaille.
Il a pu meubler sa nouvelle maison grâce au mouvement de solidarité initié par la Fondation Bachir Gemayel, et à certaines entreprises qui ont contribué avec des aides en nature.
Élie Abdelkarim estime que c’est grâce à sa fille Anne-Marie qui a péri sous les décombres de l’immeuble, et qui était âgée de seize ans, que cela a été possible. « Grâce à elle, notre rêve impossible auparavant d’avoir une maison bien à nous s’est concrétisé », dit-il. Il parle de sa foi en Dieu qui l’a aidé à surmonter sa peine, soulignant que sa fille est un ange au ciel.
Charlie Baklé a perdu sa mère, son père et son fils sourd-muet, âgé de 18 ans, dans l’effondrement du bâtiment. Il est marié depuis un an et vivait entre la maison de ses parents et celle de ses beaux-parents qui habitent également Achrafieh. Il vient d’avoir un enfant, un garçon âgé d’à peine un mois. Il montre sa photo fièrement pour dire que désormais, il a une autre raison de vivre.
Élie Abdelkarim, qui a perdu sa fille Anne-Marie dans le drame, et dont les deux enfants, Anthony et Antonella, et la...