La Russie a promis hier de tout faire pour obtenir le retour de l’ancien militaire Viktor Bout condamné aux États-Unis à 25 ans de prison pour trafic d’armes, selon un communiqué de la diplomatie russe. La Russie « considère le verdict du tribunal américain qui a condamné Viktor Bout à 25 ans de prison comme infondé et biaisé », ajoute le ministère, jugeant que la justice américaine a répondu à une « commande politique ».
Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a pour sa part dénoncé « une pression sans précédent » exercée, selon lui, sur le tribunal new-yorkais où « l’affaire a été (présentée) comme décidée d’avance ».
Viktor Bout, un ancien traducteur et radio de l’armée de l’air soviétique, soupçonné par certains d’avoir été membre des services de renseignements militaires, a été reconnu coupable en novembre 2011 de trafic d’armes en faveur de la guérilla en Colombie, et condamné jeudi à New York à 25 ans de prison. Il a notamment été jugé coupable d’avoir essayé de vendre en 2008 un arsenal de fusils et de missiles à des agents secrets américains se faisant passer pour des guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Il avait ensuite été arrêté en Thaïlande en 2008 avant d’être extradé vers les États-Unis en 2010. Surnommé par les médias le « Marchand de mort », il est également soupçonné d’avoir utilisé une flotte d’avions-cargos constituée après la fin de la guerre froide pour transporter des armes en Afrique, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient.
L’épouse et l’avocat de Viktor Bout ont de leur côté estimé que ce verdict était « une victoire » puisqu’il avait été condamné à la peine minimale prévue, alors que les procureurs avaient requis la perpétuité. Cela « témoigne de la faiblesse des arguments du parquet », a déclaré Alla Bout aux médias russes à New York. « Tout ne fait que commencer. Nous avons des arguments solides et nous sommes confiants », a pour sa part déclaré son avocat Albert Dayan, évoquant une éventuelle extradition.
Parallèlement, Sergueï Lavrov a assuré que Moscou avait « tous les instruments légaux nécessaires » pour obtenir le retour de Bout en Russie. Le ministère russe de la Justice a ainsi expliqué que l’extradition pourrait se faire dans le cadre de la convention européenne sur le transfèrement des personnes condamnées, ratifiée par la Russie et les États-Unis.
Alexeï Pouchkov, chef de la commission parlementaire pour les Affaires étrangères, a aussi suggéré que le président Barack Obama devrait gracier Viktor Bout comme Vladimir Poutine l’avait fait en 2000 pour l’Américain Edmond Pope condamné en Russie à 20 ans de prison pour espionnage.
(Source : AFP)
Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a pour sa part dénoncé « une pression sans précédent » exercée, selon lui, sur le tribunal new-yorkais où « l’affaire a été (présentée) comme décidée d’avance ».
Viktor Bout, un ancien traducteur et radio de l’armée de l’air soviétique, soupçonné par certains d’avoir été membre des services de renseignements militaires, a été reconnu coupable en novembre 2011 de trafic d’armes en faveur de la guérilla en Colombie, et condamné jeudi à New York à 25 ans de prison. Il a notamment été jugé coupable d’avoir essayé de vendre en 2008 un arsenal de fusils et de missiles à des agents secrets américains se faisant passer pour des guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Il avait ensuite été arrêté en Thaïlande en 2008 avant d’être extradé vers les États-Unis en 2010. Surnommé par les médias le « Marchand de mort », il est également soupçonné d’avoir utilisé une flotte d’avions-cargos constituée après la fin de la guerre froide pour transporter des armes en Afrique, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient.
L’épouse et l’avocat de Viktor Bout ont de leur côté estimé que ce verdict était « une victoire » puisqu’il avait été condamné à la peine minimale prévue, alors que les procureurs avaient requis la perpétuité. Cela « témoigne de la faiblesse des arguments du parquet », a déclaré Alla Bout aux médias russes à New York. « Tout ne fait que commencer. Nous avons des arguments solides et nous sommes confiants », a pour sa part déclaré son avocat Albert Dayan, évoquant une éventuelle extradition.
Parallèlement, Sergueï Lavrov a assuré que Moscou avait « tous les instruments légaux nécessaires » pour obtenir le retour de Bout en Russie. Le ministère russe de la Justice a ainsi expliqué que l’extradition pourrait se faire dans le cadre de la convention européenne sur le transfèrement des personnes condamnées, ratifiée par la Russie et les États-Unis.
Alexeï Pouchkov, chef de la commission parlementaire pour les Affaires étrangères, a aussi suggéré que le président Barack Obama devrait gracier Viktor Bout comme Vladimir Poutine l’avait fait en 2000 pour l’Américain Edmond Pope condamné en Russie à 20 ans de prison pour espionnage.
(Source : AFP)
La Russie a promis hier de tout faire pour obtenir le retour de l’ancien militaire Viktor Bout condamné aux États-Unis à 25 ans de prison pour trafic d’armes, selon un communiqué de la diplomatie russe. La Russie « considère le verdict du tribunal américain qui a condamné Viktor Bout à 25 ans de prison comme infondé et biaisé », ajoute le ministère, jugeant que la...
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