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Moyen Orient et Monde - États-Unis

Les primaires républicaines restent incertaines

Les électeurs du Mississippi et de l’Alabama (sud des États-Unis) votaient hier pour tenter de départager les candidats à l’investiture républicaine pour la Maison-Blanche, qui se livrent à une guerre fratricide depuis plus de deux mois. Le favori Mitt Romney espère se rapprocher un peu plus de l’investiture, tandis que son principal rival, Rick Santorum, cherche à s’imposer comme une solution de rechange face à l’ancien gouverneur du Massachusetts jugé trop modéré par les ultraconservateurs. De son côté, l’ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich, ancien élu de la Géorgie voisine, joue son va-tout dans ces deux bastions conservateurs et évangéliques. Le quatrième candidat, Ron Paul, ne devrait pas enregistrer de résultats miraculeux dans le Sud où son message « libertaire », loin de l’orthodoxie du parti, ne séduit pas.
À Long Beach (Mississippi), Pat Grannan, 67 ans, a voté pour Newt Gingrich, car il a « plus d’expérience pour faire quelque chose pour remettre le pays d’aplomb ». « Je veux le voir débattre face à Obama », a-t-il dit. Robert Purcell, 43 ans, a voté pour Rick Santorum car « il semble qu’il soit le plus conservateur » des candidats en lice. Le Sud conservateur n’est donc pas une promenade de santé pour Mitt Romney : bien des électeurs ont des doutes quant à la sincérité de son conservatisme et la religion mormone du candidat suscite la méfiance chez certains d’entre eux. Dans l’Alabama, M. Romney (27 %) mène d’une courte tête devant Newt Gingrich (26,6 %) et Rick Santorum (24 %), selon une moyenne de sondages récents réalisée par le site spécialisé RealClearPolitics. Dans le Mississippi, selon un sondage PPP diffusé lundi, Newt Gingrich (33 %) est en tête, contre 31 % pour Mitt Romney et 27 % pour Rick Santorum.
Sur la chaîne Fox, M. Gingrich s’en est pris hier à M. Romney, qu’il a qualifié de candidat des puissances de l’argent. « Si vous regardez à qui les lobbyistes donnent de l’argent, c’est à Mitt Romney. (...) À qui Wall Street donne : Mitt Romney », a dit M. Gingrich. L’intéressé assure qu’il est le seul parmi les candidats républicains à disposer des ressources nécessaires pour battre le président Barack Obama à l’élection du 6 novembre. « Les autres gars sont gentils mais ils n’ont pas de campagne en ordre de marche avec une équipe, une capacité d’organisation et de levée de fonds pour pouvoir battre Obama. Moi je l’ai », a dit M. Romney, également sur la chaîne Fox.
À ce jour, Mitt Romney a remporté 17 des 26 États ou territoires d’outre-mer qui ont déjà organisé leurs consultations, contre sept pour Rick Santorum, deux pour Newt Gingrich et aucun pour Ron Paul, le candidat isolationniste. M. Romney a aussi engrangé 455 délégués, contre 199 pour M. Santorum, 117 pour M. Gingrich et 64 pour M. Paul. Pour obtenir l’investiture lors de la Convention nationale républicaine prévue fin août à Tampa (État de Floride, Sud-Est), un candidat doit rassembler 1 144 délégués. Selon un sondage national publié lundi et réalisé par ABC et le Washington Post, si les élections avaient lieu aujourd’hui, M. Romney battrait M. Obama par 49 % contre 47 % des voix.
Un « caucus », assemblée d’électeurs, avait également lieu hier à Hawaï. Étant donné les enjeux dans le Sud, M. Romney a délégué son fils Matt dans l’archipel du Pacifique. Rick Santorum y a envoyé sa fille Elizabeth et Ron Paul, son fils Ronnie.

(Source : AFP)
Les électeurs du Mississippi et de l’Alabama (sud des États-Unis) votaient hier pour tenter de départager les candidats à l’investiture républicaine pour la Maison-Blanche, qui se livrent à une guerre fratricide depuis plus de deux mois. Le favori Mitt Romney espère se rapprocher un peu plus de l’investiture, tandis que son principal rival, Rick Santorum, cherche à...

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