La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a jugé mercredi "frustrant" le fait que la Russie n'ait jamais présenté de plan à visée humanitaire pour la crise syrienne, malgré les liens "anciens et profonds" de Moscou avec la famille Assad et le pays.
"C'est une situation très gênante et très frustrante", a déclaré Mme Clinton lors d'une audition devant la Chambre des représentants, regrettant que les Russes "ne présentent pas un plan que (Bachar) al-Assad pourrait signer".
"Nous faisons tout ce que nous pouvons pour influencer les Russes et les Chinois, et plus particulièrement les Russes: ils ont de profondes et anciennes relations avec la famille Assad et avec la Syrie", a expliqué la chef de la diplomatie américaine. Moscou et Pékin avaient opposé leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU à une résolution condamnant la répression menée par le régime de Bachar al-Assad.
"Nous savons que si nous parvenons à convaincre (les Russes) de travailler avec nous, au moins sur le plan humanitaire, ils auront un accès à Assad que presque personne d'autre n'a, du moins en Occident", a poursuivi Mme Clinton.
"Peut-être qu'après la prochaine élection (présidentielle de dimanche), ils pourront se pencher sur la situation humanitaire en Syrie", a-t-elle ajouté.
"Nous ne restons pas les bras croisés à attendre, nous tâchons de mettre en place d'autres moyens de faire parvenir de l'aide humanitaire en Syrie, et aussi aux frontières, parce que les Syriens fuient leur pays", a poursuivi Mme Clinton.
"C'est une crise terrible qui demande l'attention du monde entier. J'espère que la Russie se joindra à nous et travaillera avec nous pour essayer de la résoudre", a-t-elle conclu.
Jusqu'à présent, la Chine et la Russie ont bloqué toutes les tentatives des Occidentaux et des pays arabes de faire adopter par le Conseil de sécurité des Nations unies des textes condamnant la répression conduite par le régime de Bachar al-Assad.
Le 22 février, par ailleurs, la Russie s'était dite opposée à la proposition française d'instaurer des "couloirs humanitaires" en Syrie, qui ne feraient "qu'aggraver le conflit", selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.
"C'est une situation très gênante et très frustrante", a déclaré Mme Clinton lors d'une audition devant la Chambre des représentants, regrettant que les Russes "ne présentent pas un plan que (Bachar) al-Assad pourrait signer".
"Nous faisons tout ce que nous pouvons pour influencer les Russes et les Chinois, et plus particulièrement les Russes: ils ont de profondes et anciennes relations avec la famille Assad et avec la Syrie", a expliqué la chef de la diplomatie américaine. Moscou et Pékin avaient opposé leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU à une résolution condamnant la répression menée par le régime de Bachar al-Assad.
"Nous savons que si nous parvenons à convaincre (les Russes) de travailler avec nous, au moins sur le plan humanitaire, ils auront un accès à Assad que presque personne d'autre n'a, du moins en Occident", a poursuivi Mme Clinton.
"Peut-être qu'après la prochaine élection (présidentielle de dimanche), ils pourront se pencher sur la situation humanitaire en Syrie", a-t-elle ajouté.
"Nous ne restons pas les bras croisés à attendre, nous tâchons de mettre en place d'autres moyens de faire parvenir de l'aide humanitaire en Syrie, et aussi aux frontières, parce que les Syriens fuient leur pays", a poursuivi Mme Clinton.
"C'est une crise terrible qui demande l'attention du monde entier. J'espère que la Russie se joindra à nous et travaillera avec nous pour essayer de la résoudre", a-t-elle conclu.
Jusqu'à présent, la Chine et la Russie ont bloqué toutes les tentatives des Occidentaux et des pays arabes de faire adopter par le Conseil de sécurité des Nations unies des textes condamnant la répression conduite par le régime de Bachar al-Assad.
Le 22 février, par ailleurs, la Russie s'était dite opposée à la proposition française d'instaurer des "couloirs humanitaires" en Syrie, qui ne feraient "qu'aggraver le conflit", selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a jugé mercredi "frustrant" le fait que la Russie n'ait jamais présenté de plan à visée humanitaire pour la crise syrienne, malgré les liens "anciens et profonds" de Moscou avec la famille Assad et le pays."C'est une situation très gênante et très frustrante", a déclaré Mme Clinton lors d'une audition devant la Chambre des...
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