Joumblatt, Chehayeb et Bou Faour participent à un rassemblement de solidarité avec la révolution syrienne

À l’initiative de l’organisation estudiantine du Parti socialiste progressiste et de diverses associations de la société civile, un rassemblement a été organisé hier en début de soirée, vers 18 heures, à la place Samir Kassir, dans le centre-ville, en signe de solidarité avec la révolution syrienne.
Étaient présents à ce rassemblement le leader du PSP, Walid Joumblatt, le député Akram Chehayeb, membre du directoire du PSP, le ministre Waël Bou Faour, également membre du directoire du PSP, l’épouse du leader du PSP, Mme Nora Joumblatt, cheikh Hani Fahs, l’ancien ministre Hassan Mneimné, le secrétaire général du mouvement du Renouveau démocratique, Antoine Haddad, ainsi que de nombreux militants des droits de l’homme et des responsables de plusieurs ONG. Les participants au rassemblement ont allumé des bougies et brandi des pancartes sur lesquelles étaient inscrits les noms des villes syriennes qui sont la cible de la répression sanglante à laquelle se livre le régime baassiste de Bachar el-Assad.
Après avoir déposé une bougie devant la statue de Samir Kassir, le leader du PSP a fait une déclaration dans laquelle il a exprimé son entière solidarité avec « le peuple syrien, avec Homs, Hama, Deraa, le Houran et toutes les régions syriennes ». « Le peuple syrien vaincra, a-t-il déclaré. La Libye, l’Égypte et la Tunisie ont vaincu. Nous faisons partie de ce printemps arabe. À l’instar des peuples arabes, le peuple syrien veut la liberté, la dignité, le pluralisme, des élections libres. » Prié de dire quel message il pourrait adresser à cette occasion au président Assad, M. Joumblatt a répondu : « Dégage ... »
De son côté, le député Akram Chehayeb a rappelé que Samir Kassir avait été le premier à prédire l’avènement du printemps arabe. « Aujourd’hui, a souligné M. Chehayeb, nous élevons la voix pour nous solidariser avec le peuple syrien et avec Homs qui est soumise à un déluge de fer et de feu, ainsi qu’à l’oppression d’un régime qui ne comprend que la politique de la répression. »