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Pas d'ouverture dans la crise gouvernementale, confirme Mikati

A l’issue d’une rencontre avec le président du Parlement, Nabih Berry, le Premier ministre libanais Nagib Mikati a déclaré que la crise gouvernementale n’a pas été résolue.

"Quand le problème sera réglé, je convoquerai immédiatement une nouvelle réunion du Conseil des ministres", a-t-il déclaré aux journalistes à Aïn el-tiné. Entretemps, "le gouvernement poursuit son travail", a précisé M. Mikati.

 

Le Premier ministre libanais a décidé, le 1er février, de geler sine die les séances du cabinet suite à un accrochage avec les ministres aounites sur la question des nominations administratives. Suite à cette décision, le chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun a accusé Nagib Mikati d'abuser de ses prérogatives.

 

Le Premier ministre et le bloc aouniste s'accrochent également sur la question de la signature, par le ministre du Travail Charbel Nahas, membre du CPL, du décret sur les indemnités de transport. Le ministre libanais du Travail, Charbel Nahas, refuse de signer le décret le jugeant "illégal", en dépit du fait qu'il a été approuvé en Conseil des ministres.

 

Après quatre mois de tractations, le Conseil des ministres a approuvé, en janvier, le décret relatif au réajustement des salaires. Un autre décret relatif aux allocations de transport constitue toutefois un point de discorde.

Concernant son refus de signer le document, Charbel Nahas a catégoriquement démenti, il y a quelques jours, que sa prise de position soit anticonstitutionnelle. "C’est tout à fait le contraire, avait-il assuré. Conformément à la Constitution, un ministre représente l’État, il met en œuvre les lois et il est tenu responsable au cas où il signe un décret qui contrevient à la loi".

 

En début d'après-midi, le ministre d’Etat, Marwan Kheireddine, avait déclaré que le cabinet ne devrait pas paralyser le pays à cause d’une dispute entre ses membres ou d’une question de signature.

"Le Premier ministre a clairement dit que (Charel Nahas) doit signer le décret" sur les indemnités de transport, a souligné M. Kheireddine à la presse, après une rencontre avec Nagib Mikati au Grand Sérail.

 

"Le dossier est dans l’impasse. Les positions du Premier ministre sont claires et il ne reculera pas, et le ministre du Travail campe sur ses positions", a déclaré aujourd’hui au Nahar une source proche de Nagib Mikati.

 

Le quotidien libanais précise aujourd’hui, que le Premier ministre aurait proposé cinq options à Charbel Nahas pour régler la question de ce décret. Selon la première option, le ministre signe le décret. Selon la deuxième, il partirait quelque temps à l’étranger pour laisser à Nicolas Fattouche, qui assure l’intérim en cas d’absence du ministre du Travail, le soin de signer le décret. Selon la troisième option, Nagib Mikati décide de remanier le gouvernement. Selon la quatrième, Charbel Nahas démissionne. La dernière option, serait la conséquence du rejet des quatre précédentes, à savoir : Nagib Mikati jette l’éponge.

 

Interrogé sur ces options, M. Kheireddine a déclaré qu’il "n’y a qu’une option : que le ministre du Travail signe le décret pour résoudre la crise". Le ministre d’Etat a également exclu la possibilité que M. Mikati soit contraint de démissionner ou qu’un remaniement ministériel ait lieu.

 

Des sources ont également évoqué à l'Orient Le Jour  une solution qui passerait par l’envoi du projet de loi préparé par le ministre Nahas au Parlement, qui doit tenir une réunion le 22 février.

 

A l’issue d’une rencontre avec le président du Parlement, Nabih Berry, le Premier ministre libanais Nagib Mikati a déclaré que la crise gouvernementale n’a pas été résolue.
"Quand le problème sera réglé, je convoquerai immédiatement une nouvelle réunion du Conseil des ministres", a-t-il déclaré aux journalistes à Aïn el-tiné. Entretemps, "le gouvernement poursuit son...