Les négociateurs palestinien et israélien se sont discrètement retrouvés samedi soir à Amman, pour la quatrième fois depuis début janvier, mais la rencontre n'a débouché sur "aucun progrès", a-t-on appris dimanche de source palestinienne.
L'entretien, comme les précédents, a été "difficile" et n'a donné lieu à "aucun progrès", a déclaré à l'AFP une source palestinienne proche des discussions.
Les deux parties s'attachent à souligner que ces contacts ne signifient pas la reprise du processus de paix au point mort depuis septembre 2010.
L'entrevue s'est déroulée quelques jours avant une visite de la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, en Israël et dans les Territoires palestiniens, à partir de mardi prochain.
Au cours de la rencontre, la partie palestinienne a demandé la libération des députés du mouvement islamiste Hamas détenus par Israël.
"Le négociateur palestinien Saëb Erakat a donné une lettre au chef de la délégation israélienne Yitzhak Molcho demandant au gouvernement israélien de relâcher immédiatement Aziz Dweik et plus de 20 autres députés palestiniens", a précisé la source sous couvert de l'anonymat.
Le président du Parlement palestinien, Aziz Dweik, un dirigeant du Hamas, a été arrêté jeudi par l'armée israélienne en Cisjordanie. Une vingtaine de députés du Hamas, sur les 74 députés du Hamas que compte le Conseil législatif palestinien, sont emprisonnés par Israël. La grande majorité d'entre eux, ainsi que deux ex-ministres, ont été arrêtés en Cisjordanie depuis octobre 2010.
La délégation palestinienne à Amman a accusé Israël d'avoir arrêté Aziz Dweik pour porter "un coup à la réconciliation palestinienne" entre le Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas.
La lettre palestinienne transmise samedi appelle aussi à la libération de Marwan Barghouthi, un des chefs du mouvement Fatah, et d'Ahmed Saadat, secrétaire général du Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP, gauche nationaliste).
Une copie du document a été envoyé aux membres du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Union européenne et Russie).
Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, n'a pas souhaité commenter le contenu des discussions d'Amman.
"Nos hôtes jordaniens nous ont fait promettre au début des rencontres une discrétion totale sur leur contenu. Nous souhaitons, de notre côté, respecter cet engagement", a-t-il dit à l'AFP.
Le Quartette pour le Proche-Orient a fixé aux deux parties l'échéance du 26 janvier pour présenter des propositions détaillées sur le tracé des frontières d'un futur Etat palestinien et la sécurité en vue d'un règlement de paix.
M. Erakat a déjà déclaré que la délégation palestinienne ne "continuerait pas les discussions exploratoires en Jordanie après le 26 janvier sans un arrêt de la colonisation" israélienne.
Quelque 200 Palestiniens ont protesté samedi à Ramallah, pour la deuxième semaine consécutive, contre la série de rencontres "exploratoires" israélo-palestiniennes en Jordanie.
na-sah-dms-agr/hj
L'entretien, comme les précédents, a été "difficile" et n'a donné lieu à "aucun progrès", a déclaré à l'AFP une source palestinienne proche des discussions.
Les deux parties s'attachent à souligner que ces contacts ne signifient pas la reprise du processus de paix au point mort depuis septembre 2010.
L'entrevue s'est déroulée quelques jours avant une visite de la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, en Israël et dans les Territoires palestiniens, à partir de mardi prochain.
Au cours de la rencontre, la partie palestinienne a demandé la libération des députés du mouvement islamiste Hamas détenus par Israël.
"Le négociateur palestinien Saëb Erakat a donné une lettre au chef de la délégation israélienne Yitzhak Molcho demandant au gouvernement israélien de relâcher immédiatement Aziz Dweik et plus de 20 autres députés palestiniens", a précisé la source sous couvert de l'anonymat.
Le président du Parlement palestinien, Aziz Dweik, un dirigeant du Hamas, a été arrêté jeudi par l'armée israélienne en Cisjordanie. Une vingtaine de députés du Hamas, sur les 74 députés du Hamas que compte le Conseil législatif palestinien, sont emprisonnés par Israël. La grande majorité d'entre eux, ainsi que deux ex-ministres, ont été arrêtés en Cisjordanie depuis octobre 2010.
La délégation palestinienne à Amman a accusé Israël d'avoir arrêté Aziz Dweik pour porter "un coup à la réconciliation palestinienne" entre le Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas.
La lettre palestinienne transmise samedi appelle aussi à la libération de Marwan Barghouthi, un des chefs du mouvement Fatah, et d'Ahmed Saadat, secrétaire général du Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP, gauche nationaliste).
Une copie du document a été envoyé aux membres du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Union européenne et Russie).
Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, n'a pas souhaité commenter le contenu des discussions d'Amman.
"Nos hôtes jordaniens nous ont fait promettre au début des rencontres une discrétion totale sur leur contenu. Nous souhaitons, de notre côté, respecter cet engagement", a-t-il dit à l'AFP.
Le Quartette pour le Proche-Orient a fixé aux deux parties l'échéance du 26 janvier pour présenter des propositions détaillées sur le tracé des frontières d'un futur Etat palestinien et la sécurité en vue d'un règlement de paix.
M. Erakat a déjà déclaré que la délégation palestinienne ne "continuerait pas les discussions exploratoires en Jordanie après le 26 janvier sans un arrêt de la colonisation" israélienne.
Quelque 200 Palestiniens ont protesté samedi à Ramallah, pour la deuxième semaine consécutive, contre la série de rencontres "exploratoires" israélo-palestiniennes en Jordanie.
na-sah-dms-agr/hj
Les négociateurs palestinien et israélien se sont discrètement retrouvés samedi soir à Amman, pour la quatrième fois depuis début janvier, mais la rencontre n'a débouché sur "aucun progrès", a-t-on appris dimanche de source palestinienne.L'entretien, comme les précédents, a été "difficile" et n'a donné lieu à "aucun progrès", a déclaré à l'AFP une source palestinienne proche...
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