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CD, DVD - Un peu plus de...

Pulpeuse

Elle faisait 58 kilos pour 1m61. Des mensurations qui font saliver : 95-62-95. Un bon 42 quoi. Une taille inavouable aujourd’hui. Pourtant elle a été, et est toujours, un sex symbol dans toute sa puissance. Marilyn Monroe était un chouia enveloppée. Elle avait la cuisse épaisse, la taille fine, certes, mais elle était enveloppée. Pas comme Obélix, mais plutôt comme une femme devrait l’être. Avec des formes, quelques rondeurs, une jolie démarcation entre la taille et les hanches, une poitrine naturellement opulente, des fesses appétissantes. Marilyn Monroe, Rita Hayworth, Jane Mansfield, Veronica Lake et, plus récemment, Salma Hayek, Kate Winslet, Beyoncé, Monica Bellucci, J.-Lo et, bien sûr, Haïfa : que des pulpeuses. Bien en chair. Pas des arêtes. Des corps avec des courbes où l’on caresse une cuisse et pas un fémur. Pas de la peau sur les os, mais un dos, et pas des côtes. Une épaule où on entrevoit à peine la clavicule et des seins laiteux. Les hommes préfèrent-ils les grosses ? Peut-être pas les grosses, mais les femmes avec des formes, un bon tour de poitrine presque identique que celui des hanches et des fesses bombées, et pleines. Alors pourquoi les mannequins d’aujourd’hui sont-elles plus ressemblantes à des planches à repasser qu’à leurs consœurs d’il y a 50 ans? Et même d’il y a 20 ans, à l’époque des Naomi, Cyndi, Linda et autre Christy. Allez comprendre. Au-delà de toutes les études sociologiques sur le pourquoi du comment de l’androgynie d’un corps, de cette mainmise du maigre, on ne peut pas ne pas avoir peur des looks à la Victoria Beckham. Cette espèce de cure-dents sur pattes, robotisée comme les frères Bogdanov. Heureusement que les mensurations de Monica Bellucci et de Beyoncé nous remontent un peu le moral. Pas quand on avale une immense cuillère de Nutella et qu’on s’étale tel un cachalot au Sporting, on vous l’accorde, mais quand même, ça fait du bien de feuilleter Voici et de voir un peu de cellulite ici et là. On n’est certes plus à l’époque des Baigneuses de Renoir, sublimes femmes aux innombrables plis de peau, sans aucun complexe, allongées nues à côté d’un étang, mais on a sombré dans l’extrême inverse. Les femmes tendent toutes à entrer dans une taille 0 ou un 34 bien serré. Pourtant les Libanaises, comme beaucoup d’Orientales, n’ont pas une constitution mince. Et c’est ce qui les rend belles. Ce qui les rendaient belles. Même elles s’y sont mises, broutant un brocoli vapeur en guise de déjeuner. Alors qu’il n’y a rien de plus fantasmagorique qu’une Orientale bien en chair. Symbole de fertilité et de bonne santé. Mlazelza. La joue pleine, le ventre légèrement saillant, comme une danseuse. Hezzé ya wazzé. On n’est pas dans le film de Balasko, Les hommes préfèrent les grosses (1981), quoi que dans Trop belle pour toi, Depardieu la préfère à Carole Bouquet. Si les mecs aiment mater les mannequins, tripant sur leurs courbes (elles en ont elles aussi parfois), ils aiment aussi et surtout tripoter des pulpeuses. Et puis, franchement, une femme qui assume ses rondeurs est une femme qui aime manger. Une Andrea Ferreol version La grande bouffe. Ça aime partager un repas, prendre des frites avec les doigts, déguster un bon vin et ne pas lésiner sur le dessert. C’est bien plus convivial que celle qui cherche la goutte de matière grasse derrière son endive. Oubliez le roquefort. Mais aussi les pâtes, les burgers, le chocolat et n’importe quel gueuleton. Les « nouvelles » filles/femmes font attention à leur ligne du 1er janvier au 31 décembre. Et préfèrent courir sur un trademill plutôt que de courir après un mec. Parce qu’au fond, la maigreur ne plaît généralement qu’aux autres femmes. Alors, voilà. Au-delà des nouveaux critères de formes, de la mode ahurissante de la maigre, du taille 32, du skinny par-ci, du slim par-là, des mensurations minimales, des fringues qui ne dépassent pas le 38, des tailles 3 trop étriquées, au-delà du look à la Twiggy, sans aller dans l’autre extrême, il faut juste se souvenir que si les hommes préfèrent les blondes, « some like it hot »...
Elle faisait 58 kilos pour 1m61. Des mensurations qui font saliver : 95-62-95. Un bon 42 quoi. Une taille inavouable aujourd’hui. Pourtant elle a été, et est toujours, un sex symbol dans toute sa puissance. Marilyn Monroe était un chouia enveloppée. Elle avait la cuisse épaisse, la taille fine, certes, mais elle était enveloppée. Pas comme Obélix, mais plutôt comme une femme devrait l’être. Avec des formes, quelques rondeurs, une jolie démarcation entre la taille et les hanches, une poitrine naturellement opulente, des fesses appétissantes. Marilyn Monroe, Rita Hayworth, Jane Mansfield, Veronica Lake et, plus récemment, Salma Hayek, Kate Winslet, Beyoncé, Monica Bellucci, J.-Lo et, bien sûr, Haïfa : que des pulpeuses. Bien en chair. Pas des arêtes. Des corps avec des courbes où l’on caresse une cuisse et pas un...
commentaires (2)

Une blague pas méchante, quelle différence entre une femme bien enveloppée et des pantoufles ? aucune, on a honte de sortir avec mais on est bien dedans.

Jaber Kamel

04 h 24, le 21 janvier 2012

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Commentaires (2)

  • Une blague pas méchante, quelle différence entre une femme bien enveloppée et des pantoufles ? aucune, on a honte de sortir avec mais on est bien dedans.

    Jaber Kamel

    04 h 24, le 21 janvier 2012

  • - - Les hommes en général , et plus particulièrement " les Mecs " comme vous dites , préfèrent sortir avec des mannequins " cure dents " pour la parade !! question de présentabilité donc de Chic .. Mais préfèrent aussi " rentrer " si j'ose dire , avec des formes bien rondelettes et grassouillettes , voire à la Bottero ! question de sexualité chaleureusement assurée et accomplie , donc de Choc .. Mais , et comme il y a toujours un Mais , le charme , l'amour et la beauté , n'ont ni formes , ni tailles , et surtout pas d'âge et ne discutent pas .. Et là , vous êtes obligé de me croire .

    JABBOUR André

    02 h 04, le 21 janvier 2012

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