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Sport - Tennis - Open d’Australie

Federer et Nadal se promènent, Tomic se sublime

Rafael Nadal et Roger Federer ont effectué des débuts en douceur, hier à Melbourne, où le jeune Australien Bernard Tomic a ravi son public avec une spectaculaire victoire en cinq sets sur Fernando Verdasco.

Roger Federer a assuré l’essentiel avec une victoire (7-5, 6-2, 6-2) contre Alexander Kudryavtseva. Au deuxième tour, le Suisse affrontera Éric Prodon ou Andreas Beck. Nicolas Asfouri/AFP

Nadal n’a eu besoin que d’une heure et 46 minutes pour écarter l’Américain Alex Kuznetsov (6-4, 6-1, 6-1). Mais le bandage au genou droit que portait le n° 2 mondial, qui rencontrera au prochain tour l’Allemand Tommy Haas, n’a pas manqué d’intriguer.
L’Espagnol a expliqué avoir ressenti une vive douleur en se levant d’une chaise, dimanche soir, son genou perdant toute mobilité. Au point d’avoir un instant craint ne pas être en mesure de jouer, désemparé par la « chose la plus étrange qui (lui) soit jamais arrivée ».
Mais après avoir débuté son match avec un peu d’appréhension, le Majorquin a pu constater que son genou fonctionnait. « Je ne comprends absolument pas ce qui s’est passé hier, mais je suis ravi d’avoir pu jouer et d’avoir fait un match fantastique. »
Federer, en quête d’un cinquième titre en Australie (2004, 2006, 2007, 2010) et qui affrontera au deuxième tour l’Allemand Andreas Beck, n’a pas connu plus de soucis face au Russe Alexandr Kudryavtsev, balayé en trois sets 7-5, 6-2, 6-2.
Le n° 3 mondial a été rassuré par son dos qui l’avait contraint la semaine passée à déclarer forfait avant la demi-finale à Doha. « Ça fait trois ou quatre jours que je me sens bien maintenant, a-t-il dit. Aujourd’hui, ç’a été. J’aurai plus d’informations demain, mais je suis sûr que ça ira. »
Mais Nadal et Federer, dont la rivalité policée anime le circuit depuis de si longues années, ont aussi fait parler d’eux hors des courts. Nadal a critiqué le Suisse dans la presse pour ne pas assez soutenir à ses yeux les revendications des joueurs concernant le calendrier et le partage des gains.
« Pour moi, rien n’a changé dans notre relation », a dû affirmer Federer, qui a précisé sa position sur le recours éventuel dans les prochains mois à la grève, alors que les couloirs de Melbourne bruissent de rumeurs à ce sujet.
« C’est un mot dangereux à utiliser, a-t-il estimé. S’il n’y a pas moyen de l’éviter, alors je soutiendrai le reste des joueurs. Mais je pense juste que nous devons réfléchir longuement. »
La journée a également été marquée par l’exploit de Bernard Tomic. Attendu tel un héros par tout un peuple en quête d’un successeur à Lleyton Hewitt, l’Australien de 19 ans, 38e mondial, a répondu présent.
Il est venu à bout, après 4h11 d’efforts et en ayant perdu les deux premiers sets, de l’Espagnol Fernando Verdasco, tête de série n° 22, battu en cinq sets 4-6, 6-7 (3/7), 6-4, 6-2, 7-5.
« Aujourd’hui, ce n’était pas du plaisir, c’était de la torture », a déclaré devant un public conquis Tomic, devenu l’an passé le plus jeune joueur depuis Boris Becker en 1986 à atteindre les quarts de finale de Wimbledon.
Tomas Berdych et Juan Martin Del Potro, deux des outsiders possibles pour le titre, ont chacun concédé un set avant de se qualifier. Le Tchèque, n° 7 mondial et finaliste en 2011 à Wimbledon, a eu du mal à se défaire (7-5, 4-6, 6-2, 6-3) de l’Espagnol Albert Ramos, 67e mondial.
Del Potro a souffert avant de se débarrasser du Français Adrian Mannarino (2-6, 6-1, 7-5, 6-4). L’Argentin, vainqueur de l’US Open 2009 et dont l’année 2010 avait été gâchée par une blessure à un poignet, a semblé souffrir physiquement sous une chaleur accablante.
Dans le tableau féminin, les principales favorites en lice lundi, la Danoise Caroline Wozniacki, la Bélarusse Victoria Azarenka et la Belge Kim Clijsters, qui n’a pas paru se ressentir de sa hanche, ont assuré leur qualification en un coup de vent.
             © AFP
Nadal n’a eu besoin que d’une heure et 46 minutes pour écarter l’Américain Alex Kuznetsov (6-4, 6-1, 6-1). Mais le bandage au genou droit que portait le n° 2 mondial, qui rencontrera au prochain tour l’Allemand Tommy Haas, n’a pas manqué d’intriguer.L’Espagnol a expliqué avoir ressenti une vive douleur en se levant d’une chaise, dimanche soir, son genou perdant...

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