Le conseil des prud’hommes de Lyon a jugé irrecevable, hier, la demande en référé de Claude Puel, qui réclamait à son ex-club quelque 5 millions d’euros pour la rupture de son contrat un an avant son terme. Embauché en 2008 pour un contrat de quatre ans, l’entraîneur avait été licencié pour faute grave en juin 2011. Son avocat, Me Guy Reiss, avait en conséquence demandé le versement des salaires restants dus et des dommages et intérêts pour le préjudice moral et professionnel, comme cela était spécifié, selon lui, dans le contrat liant le technicien au club en cas de rupture. Mais le conseil des prud’hommes, qui a examiné cette demande le 10 novembre, a débouté Claude Puel et l’a condamné à rembourser les frais de procédure.
Décision en 2013 ?
Claude Puel a 15 jours pour faire appel de cette décision auprès de la cour d’appel de Lyon. Il peut également saisir à nouveau le conseil des prud’hommes pour qu’il examine cette fois le dossier sur le fond, ce qui n’interviendrait toutefois pas avant 2013, selon la justice. Au titre des salaires, Puel réclamait quelque 3,3 millions d’euros (hors primes), auxquels s’ajoutaient 1,65 million d’euros de dommages et intérêts. L’avocat de l’OL, Me Joseph Aguera, s’est déclaré « satisfait » de cette décision. « C’est une excellente décision. Tous les points ont été rejetés », a-t-il déclaré. Dans un communiqué, l’OL déclare qu’il « s’abstiendra de tout autre commentaire (...) par respect pour l’institution judiciaire ».
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