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Culture - Exposition

Aouad, Assadour et les autres... chez Alwane

Aouad, Assadour, mais aussi, entre autres, Georges Braque, Marie Laurencin, Maurice de Valminck ou Paul Signac occupent l’espace de la galerie Alwane*, jusqu’au 24 janvier 2012.

« Discussion au bar », une huile de Farid Aouad.

En tête d’affiche de la saison à la galerie Alwane : Aouad et Assadour. Deux peintres libanais, issus de la première génération d’étudiants de l’ALBA, qui ont tous deux choisi de s’établir à Paris.
Dans cette capitale inspiratrice, Farid Aouad croquait et peignait inlassablement des instantanés de vie typiquement parisienne. Passants pressés, clientèle de bistrots, buveurs accoudés au zinc, fumeurs discutant dans les cafés... Et surtout ces foules de passagers du métro, compressées dans les rames ou massées sur les quais, dont il arrivait si bien à exprimer le harassement, la lassitude, l’uniformisation des rythmes de vie...
Décédé en 1982, Farid Aouad fixait sur toiles, à coups de traits rapides, fondus dans des mélanges de noir, de pourpre, de mauve, de violet, à effets de transparence, des atmosphères chargées d’humanité.
Une grande partie de son fonds a été racheté par la galeriste Odile Mazloum, qui outre trois grandes huiles, présente, au cours de cet accrochage, une trentaine de fusains, sanguines, aquarelles et huiles de ce peintre à l’incomparable et virtuose sensibilité.
Égale virtuosité d’un pinceau d’une rare maîtrise, mais dans un style complètement différent, chez Assadour, dont la galerie accroche une cinquantaine d’œuvres en tout genre (huiles, gouaches, gravures et gravures aquarellées) réalisées entre 2007 et 2011.
Chez ce peintre aux lignes d’architecte, voire aux précisions de géomètre, et à la fantaisie d’illusionniste, la toile est un espace magique, où se côtoient et se superposent, dans une harmonie de couleurs terre (brun, gris, ocre, sable), des figures géométriques et humanoïdes, des objets non identifiés et des symboles codifiés... produisant une variété de scènes énigmatiques et faussement chaotiques.

Une « Perséphone » de Braque et « La châtelaine du Liban »
Parallèlement à ce doublé libanais de grande qualité, la galerie expose également des œuvres de maîtres. Parmi lesquelles on signale une « Perséphone », bronze d’édition (6/8) patiné noir et réalisé d’après la gouache éponyme de Georges Braque ; une huile suave de Marie Laurencin représentant comme souvent chez cette peintre féminine « Quatre jeunes femmes » ; une magnifique gouache de Maurice de Vlaminck intitulée « Chemin de campagne » ainsi qu’un « Buste de jeune fille rousse », une huile, du peintre polonais contemporain des impressionnistes, Moïse Kisling, dont Chafic Abboud (dont on retrouve ici également une « Composition abstraite ») louait « la magnifique texture et la clarté dans la couleur ». Sans oublier, une grande huile sur toile longitudinale représentant « La châtelaine du Liban » et signée Georges Cyr.
À découvrir.

(*) Saifi Village, rue Ariss Kanafani. Horaires d’ouverture : du lundi au samedi, de 11h à 19h. Tél.: 03/346240 – 01/975250
En tête d’affiche de la saison à la galerie Alwane : Aouad et Assadour. Deux peintres libanais, issus de la première génération d’étudiants de l’ALBA, qui ont tous deux choisi de s’établir à Paris. Dans cette capitale inspiratrice, Farid Aouad croquait et peignait inlassablement des instantanés de vie typiquement parisienne. Passants pressés, clientèle de bistrots,...

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