L'attaque a eu lieu à l'entrée de la ville de Maarat al-Numaan, à 230 km au nord de Damas, où se sont regroupés des soldats ayant fait défection dans la province de Homs.
L'offensive militaire contre cette région du centre de la Syrie a été l'une des plus importantes opérations de répression en sept mois de contestation du régime de Bachar al Assad.
"Une fusillade a éclaté en début d'après-midi à un barrage tenu par des soldats et des membres des services de renseignements. Des blindés étaient également déployés", a confirmé un habitant joint par téléphone.
Les déserteurs, a-t-il ajouté, sont passés à l'attaque en riposte à une opération menée la nuit précédente par l'armée syrienne contre d'autres ex-soldats réfugiés dans une usine de volailles de la banlieue de Maarat al-Numaan.
Sur le front politique, Bachar al Assad a accepté de rencontrer mercredi à Damas une délégation de la Ligue arabe.
De sources régionales, on précise que les autorités syriennes ont renoncé à leurs objections initiales: Damas refusait que cette délégation soit conduite par le Qatar, qui a vivement critiqué Assad.
"Ce qu'on espère, c'est que les violences cessent, qu'un dialogue soit amorcé et que des réformes soient menées à bien", a dit le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Elaraby.
Outre le Qatar et l'Egypte, la commission mise en place par la Ligue et attendue mercredi à Damas comprend aussi l'Algérie, Oman, le Soudan et le Yémen, quatre pays jugés mieux disposés envers le régime syrien.
Pour le Conseil national syrien, principal regroupement de l'opposition syrienne formé le mois dernier à Istanbul, cette mission de la Ligue arabe pourrait donner à Assad plus de temps pour poursuivre sa répression à moins d'obtenir la libération immédiate des prisonniers détenus depuis la mi-mars et la vérité sur le sort de milliers de disparus.
L'attaque a eu lieu à l'entrée de la ville de Maarat al-Numaan, à 230 km au nord de Damas, où se sont regroupés des soldats ayant fait défection dans la province de...