Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Yémen

Huit morts dans des affrontements nocturnes à Sanaa

Une femme manifestant devant le ministère des Affaires étrangères porte une inscription : « La prochaine martyre ». Mohammad al-Sayaghi/Reuters

De violents affrontements ont opposé dans la nuit de dimanche à lundi les forces du président Ali Abdallah Saleh aux militaires et combattants tribaux ralliés à la contestation, faisant au moins huit morts et 27 blessés.
Les combats ont eu lieu près de la place du Changement, où campent des protestataires réclamant le départ du chef de l’État. Hier matin, les jeunes campant sur cette place se disaient toujours déterminés. « Ce bombardement a pour but d’effrayer les jeunes et de les forcer à rentrer chez eux, mais ils demeureront sur place jusqu’à la chute de Saleh », a ainsi affirmé Walid al-Ammari, un militant des Jeunes de la révolution.
De violents affrontements nocturnes ont également eu lieu dans la nuit dans le quartier d’al-Hassaba entre les forces de M. Saleh et des combattants tribaux qui lui sont fidèles et les hommes du chef de la confédération tribale des Hached, cheikh Sadek al-Ahmar. Le frère de cheikh Saghir ben Aziz, un député et chef tribal soutenant le président Saleh, cheikh Saleh, a été tué dans ces bombardements à al-Hassaba. Le ministère de la Défense a accusé « les milices de la 1re division blindée et les fils de cheikh al-Ahmar » d’avoir bombardé le domicile de cheikh Saleh, provoquant sa mort.
Samedi et dimanche, les forces de M. Saleh avaient ouvert le feu sur des manifestants réclamant sa démission à Sanaa. Hier, des milliers de femmes ont observé un sit-in devant le ministère des Affaires étrangères, réclamant la démission et la traduction en justice de M. Saleh, proclamant : « Ceux qui tuent les manifestants pacifiques doivent être jugés et tués. »
À Taez, à 270 km au sud-ouest de Sanaa, des milliers de femmes ont également manifesté pour dénoncer la mort par les tirs de la police d’une manifestante dimanche.
Sur le plan diplomatique, la France a condamné l’usage de la force contre les manifestants et appelé à nouveau le président Saleh à un règlement politique du conflit, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Malgré des mois de protestation et de pressions internationales et régionales, M. Saleh, au pouvoir depuis 33 ans et accusé de corruption et de népotisme, refuse de partir et rejette un plan élaboré par les monarchies arabes du Golfe pour un transfert pacifique du pouvoir.
(Source : AFP)
De violents affrontements ont opposé dans la nuit de dimanche à lundi les forces du président Ali Abdallah Saleh aux militaires et combattants tribaux ralliés à la contestation, faisant au moins huit morts et 27 blessés.Les combats ont eu lieu près de la place du Changement, où campent des protestataires réclamant le départ du chef de l’État. Hier matin, les jeunes campant...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut