Essai de l’Irlandais Keith contre l’Italie que le XV du Trèfle a balayée 36 à 6 pour une place en quarts de finale de la Coupe du monde. Brandon Malone/Reuters
Le tournoi des Six Nations a envoyé deux nouveaux représentants en quarts de finale hier, après les victoires du pays de Galles sur les Fidji (66-0) et de l’Irlande sur l’Italie (36-6).
Accrochée pendant une mi-temps, la bande à Brian O’Driscoll, que l’on disait sur le déclin avant le début du tournoi, a pris le large dès le début de la secpnde mi-temps face à une autre sélection européenne.
Les Irlandais poursuivent sur leur lancée après la victoire surprise remportée sur l’Australie il y a deux semaines.
Nick Mallett, le sélectionneur malheureux, a mis en garde les futurs adversaires des hommes en vert : « Ils ont une équipe capable de faire tomber n’importe qui dans cette partie de tableau, en quart et en demi-finale. »
« Aucune équipe ne peut être confiante face à eux », a averti le tacticien, qui passe la main au Français Jacques Brunel à la tête de la sélection italienne.
Les Irlandais donnent rendez-vous aux Gallois samedi prochain à Wellington.
Éliminé par les Fidji au même stade de la compétition il y a quatre ans, le pays de Galles a pris sa revanche en balayant les mêmes Fidjiens, qui ont promené leur ombre sur les gazons néo-zélandais tout au long du tournoi.
« J’aurais voulu qu’on boive des coups »
« Nous avions dit que nous voulions être impitoyables de la première à la 80e minute. (Il faut rendre) hommage aux Fidjiens, mais notre défense a solidement tenu et c’était notre objectif », s’est félicité Sam Warburton, le capitaine gallois.
Le vainqueur de la confrontation entre Irlande et pays de Galles se dressera en demi-finale sur le chemin de l’Angleterre ou de la France.
Au lendemain de la déconfiture française face au Tonga (19-14), le sélectionneur Marc Lièvremont semblait toujours abasourdi par le choc.
« J’aurais voulu qu’on se retrouve, qu’on boive des coups, qu’on parle, qu’on échange, qu’on se dise que c’est une belle aventure à vivre. Ce n’est pas le cas. Cela vous (NDLR, les journalistes) donne raison, il y a du marasme », a-t-il dit.
Candidate naturelle au titre, la Nouvelle-Zélande a remporté hier contre le Canada (79-15) une victoire dont elle n’avait pas besoin pour finir en tête de la poule A devant les Bleus.
Dimanche prochain, les All Blacks trouveront sur leur route l’Argentine, victorieuse de la Géorgie hier (25-7).
Les Pumas font figure de seul intrus dans ce tête-à-tête entre Six Nations et Tri-Nations, mais ils devraient rejoindre dès 2012 le tournoi de l’hémisphère Sud.
Face à l’Argentine, les All Blacks devront compter sans leur maître à jouer Dan Carter. Touché aux adducteurs à l’entraînement samedi, l’ouvreur a dû renoncer au reste de la Coupe du monde. « Si nous, par hasard, arrivions jusqu’en finale contre les All Blacks, je serais content que Dan Carter ne joue pas », s’est réjoui Warren Gatland, le sélectionneur néo-zélandais du pays de Galles.
Dimanche prochain, l’autre quart de finale entre l’Afrique du Sud, tenante du titre, et l’Australie, deux fois championne du monde, aura tous les atours d’une finale avant l’heure.
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