Un groupe kurde armé, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), a revendiqué hier un attentat qui a fait trois morts et une quinzaine de blessés mardi dans le centre d’Ankara.
Dans un courrier électronique envoyé à l’agence de presse prokurde Firat News, cette organisation menace de s’en prendre aux métropoles turques, affirmant que l’attentat perpétré dans le centre d’Ankara « n’est qu’un début. Les métropoles turques seront notre champ de bataille. L’attaque de Kizilay n’est qu’un début », souligne le courriel.
Selon les autorités turques, les TAK servent de prête-nom au PKK quand celui-ci commet des attentats pouvant encourir la désapprobation populaire, notamment quand des civils sont tués. Ce à quoi le PKK rétorque que les TAK sont constitués d’éléments incontrôlés ayant quitté ses rangs. La dernière attaque revendiquée par les TAK remonte au 31 octobre 2010 : un attentat-suicide visant des policiers en faction sur une esplanade très fréquentée du centre d’Istanbul, qui avait fait 32 blessés.
L’attentat qui avait frappé le quartier commerçant de Kizilay a été imputé par les autorités turques aux rebelles séparatistes kurdes du PKK, qui mènent depuis 27 ans des actions armées, notamment de telles attaques dans les grandes villes turques. L’aile militaire du PKK avait cependant nié mercredi toute implication.
Trois tués, six blessés...
Justement, trois membres des forces de sécurité turques ont été tués et six autres personnes ont été blessées hier dans des combats et une attaque des rebelles kurdes dans l’Est et le Sud-Est, selon des sources locales de sécurité.
Un premier incident, des accrochages, s’est produit tard mercredi à Catak, sous-préfecture de la province de Van, dans l’Est. Un soldat et un supplétif kurde pro-Ankara ont perdu la vie dans les combats dans cette zone, théâtre des opérations du PKK. Trois autres membres des forces de sécurité ont été blessés.
Des combats se poursuivaient dans le secteur, selon ces sources.
Dans un incident séparé à Diyarbakir, principale ville du Sud-Est peuplée majoritairement de Kurdes, un homme armé d’un kalachnikov a tiré jeudi dans le centre-ville sur deux policiers en faction, en tuant un et blessant le second. Deux passants ont également été blessés, selon des sources de sécurité qui attribuent l’attaque au PKK. L’assaillant a réussi à prendre la fuite.
Rappelons que les combats entre les forces turques et les rebelles kurdes se sont considérablement multipliés depuis le début de l’été, après une période d’accalmie, et que la Turquie menace de lancer une incursion militaire dans le nord de l’Irak contre les bases du PKK.
(Sources : agences)
Dans un courrier électronique envoyé à l’agence de presse prokurde Firat News, cette organisation menace de s’en prendre aux métropoles turques, affirmant que l’attentat perpétré dans le centre d’Ankara « n’est qu’un début. Les métropoles turques seront notre champ de bataille. L’attaque de Kizilay n’est qu’un début », souligne le courriel.
Selon les autorités turques, les TAK servent de prête-nom au PKK quand celui-ci commet des attentats pouvant encourir la désapprobation populaire, notamment quand des civils sont tués. Ce à quoi le PKK rétorque que les TAK sont constitués d’éléments incontrôlés ayant quitté ses rangs. La dernière attaque revendiquée par les TAK remonte au 31 octobre 2010 : un attentat-suicide visant des policiers en faction sur une esplanade très fréquentée du centre d’Istanbul, qui avait fait 32 blessés.
L’attentat qui avait frappé le quartier commerçant de Kizilay a été imputé par les autorités turques aux rebelles séparatistes kurdes du PKK, qui mènent depuis 27 ans des actions armées, notamment de telles attaques dans les grandes villes turques. L’aile militaire du PKK avait cependant nié mercredi toute implication.
Trois tués, six blessés...
Justement, trois membres des forces de sécurité turques ont été tués et six autres personnes ont été blessées hier dans des combats et une attaque des rebelles kurdes dans l’Est et le Sud-Est, selon des sources locales de sécurité.
Un premier incident, des accrochages, s’est produit tard mercredi à Catak, sous-préfecture de la province de Van, dans l’Est. Un soldat et un supplétif kurde pro-Ankara ont perdu la vie dans les combats dans cette zone, théâtre des opérations du PKK. Trois autres membres des forces de sécurité ont été blessés.
Des combats se poursuivaient dans le secteur, selon ces sources.
Dans un incident séparé à Diyarbakir, principale ville du Sud-Est peuplée majoritairement de Kurdes, un homme armé d’un kalachnikov a tiré jeudi dans le centre-ville sur deux policiers en faction, en tuant un et blessant le second. Deux passants ont également été blessés, selon des sources de sécurité qui attribuent l’attaque au PKK. L’assaillant a réussi à prendre la fuite.
Rappelons que les combats entre les forces turques et les rebelles kurdes se sont considérablement multipliés depuis le début de l’été, après une période d’accalmie, et que la Turquie menace de lancer une incursion militaire dans le nord de l’Irak contre les bases du PKK.
(Sources : agences)
Un groupe kurde armé, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), a revendiqué hier un attentat qui a fait trois morts et une quinzaine de blessés mardi dans le centre d’Ankara.Dans un courrier électronique envoyé à l’agence de presse prokurde Firat News, cette organisation menace de s’en prendre aux métropoles turques, affirmant que l’attentat perpétré dans le...
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