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Agenda - Cérémonie

Une statue de la Vierge sera installée à Cana par le Comité Liban-Terre sainte

C’est au Liban que le Christ a accompli son premier miracle, le changement de l’eau en vin, selon une tradition chrétienne remontant à Eusèbe de Césarée et saint Jérôme.

Cette fresque sculptée dans le rocher, à Cana al-Jalil, et représentant le Christ et les douze apôtres, remonte au Ier siècle après J.-C.

Le Comité Liban-Terre sainte présidé par Mme Joyce Gemayel organise dimanche une cérémonie au cours de laquelle il installera dans le village de Cana de Galilée (Cana al-Jalil), dans la région de Tyr, une nouvelle statue de la Vierge, création de l’artiste Abboud Homsi, sous le vocable Notre-Dame de Cana.
La cérémonie se tiendra dans un terrain accolé à l’église Saint-Joseph. Elle sera marquée par des mots de circonstance, des messages de patriarches, ainsi que par un récital de Joumana Medawar.
Le Comité Liban-Terre sainte entend ainsi promouvoir l’authenticité de la localisation au Liban du village évangélique de Cana, où Jésus a accompli son premier miracle, le changement de l’eau en vin, à la demande de sa mère.
La date du 11 septembre a été retenue parce qu’elle est la plus proche du 8 septembre, fête de la Nativité de la Vierge. Elle inaugurera une tradition qui situera la fête annuelle de Notre-Dame de Cana au premier dimanche après le 8 septembre.
La localisation au Liban du Cana évangélique doit mettre fin, ou au moins affaiblir fortement les hypothèses de certains archéologues et historiens occidentaux, qui ont identifié le Cana de l’Évangile de saint Jean tantôt comme le village de Kfar Kenna, tantôt celui de Kherbet Cana, tous deux situés – par approximation, et faute de mieux – en terre de Palestine.
Parmi les arguments qui plaident en faveur de la localisation au Liban du village de Cana de Galilée figurent notamment les témoignages concordants du premier historien de l’Église, Eusèbe de Césarée, et de saint Jérôme, l’un des pères latins.
Par ailleurs, les détails chronologiques fournis par l’Évangile de saint Jean correspondent étonnamment à une localisation au Liban de ce village situé dans la Galilée des nations. Enfin, tous les Évangiles confirment que les pas de Jésus l’ont porté dans les territoires de Tyr et de Sidon, qui faisaient partie de la Galilée des nations, et rapportent le miracle obtenu par une Syro-Phénicienne des environs de Sarepta, la Sarafand actuelle.
À Cana même, une fresque grossière sculptée dans le roc, que les historiens datent du Ier siècle, atteste la volonté des chrétiens de l’époque de marquer le village en question comme étant celui où le Christ a d’abord manifesté sa gloire. Sur un site du village, on peut voir aussi des vestiges de ces jarres romaines utilisées dans les maisons, et dont l’eau a été changée en vin par le Christ.
D’autre part, le comité entend appuyer les efforts pour mettre en valeur, non loin de Cana, un mausolée vénéré par les musulmans sous le nom de mausolée de Nabi Omran, nom donné par le Coran au père de la Vierge, que la tradition chrétienne identifie avec saint Joachim.

F.N.
Le Comité Liban-Terre sainte présidé par Mme Joyce Gemayel organise dimanche une cérémonie au cours de laquelle il installera dans le village de Cana de Galilée (Cana al-Jalil), dans la région de Tyr, une nouvelle statue de la Vierge, création de l’artiste Abboud Homsi, sous le vocable Notre-Dame de Cana.La cérémonie se tiendra dans un terrain accolé à l’église...