Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Yémen : le parti au pouvoir va discuter d'une feuille de route de l'ONU

Le parti au pouvoir au Yémen, le Comité général du Congrès populaire général (CPG), « va se réunir dans les prochains jours pour discuter d'une feuille de route » proposée par l'ONU pour mettre fin à l'impasse politique. Ce document suggère que le président Ali Abdallah Saleh remette le pouvoir au vice-président, Abedrabbo Mansour Hadi, a indiqué un responsable lundi.

La feuille de route a été élaborée après deux semaines de pourparlers en juillet entre l'émissaire de l'ONU au Yémen, Jamal Benomar, et de hauts responsables du CPG, selon des sources de l'opposition et un diplomate occidental. Selon ces sources, le plan porte sur quatre points, notamment un transfert du pouvoir par le président Saleh au vice-président Hadi, suivi immédiatement de pourparlers sur une période transitoire de trois à six mois. La période intérimaire verrait la formation d'un gouvernement de réconciliation, la restructuration des organes militaires, et la préparation d'une élection présidentielle pour laquelle une date sera fixée. La feuille de route est semblable au plan de règlement proposé par les monarchies arabes du Golfe réunies au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG) que le président Saleh a refusé de signer. Un diplomate occidental a indiqué à l'AFP que la feuille de route bénéficiait du soutien de toutes les parties internationales concernées.

A la différence de la feuille de route de l'ONU, le plan du CCG n'appelle pas à une réorganisation des institutions militaires, les plus puissantes étant contrôlées par des membres de la famille du président Saleh. Et alors que le plan du CCG propose une période intérimaire d'un mois terminant avec la démission du président, la feuille de route de l'ONU stipule une période allant jusqu'à six mois.

L'ambassadeur de Grande-Bretagne à Sanaa a appelé lundi à des négociations au Yémen sur la base du plan du CCG et de la feuille de route de l'ONU. « Le Yémen a besoin d'urgence d'un règlement politique pacifique à la crise. La violence n'est pas une solution aux problèmes du Yémen », a affirmé l'ambassadeur Jonathan Wilks dans un communiqué, alors que la tension monte de nouveau avec le déploiement massif au cours des deux derniers jours des forces loyales au président Saleh dans la capitale.

 

Le parti au pouvoir au Yémen, le Comité général du Congrès populaire général (CPG), « va se réunir dans les prochains jours pour discuter d'une feuille de route » proposée par l'ONU pour mettre fin à l'impasse politique. Ce document suggère que le président Ali Abdallah Saleh remette le pouvoir au vice-président, Abedrabbo Mansour Hadi, a indiqué un responsable lundi.
La feuille...