« Le général Adel el-Morsi, chef de la commission militaire de la Justice, a déclaré que les civils ne seraient plus jugés par des tribunaux militaires après la levée de l'état d'urgence », a rapporté l'agence de presse Mena. Le pouvoir militaire a annoncé en août qu'il avait lancé les procédures devant aboutir à une levée de l'état d'urgence, en vigueur depuis 1981, avant les élections législatives prévues en novembre.
D'après les défenseurs des droits de l'homme, l'armée a emprisonné jusqu'à 14 000 civils via les tribunaux militaires pour tenter de contenir les manifestants réclamant une accélération du processus de transition après la chute de Hosni Moubarak en février. Des manifestations sont prévues ce week-end contre ces procès à huis clos. Les généraux qualifient ces jugements par des tribunaux militaires de mesure provisoire mais nécessaires pour éviter à l’Égypte de sombrer dans le chaos.
Les plus commentés
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Berlin, l’Eldorado perdu des Arabes
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël