L’Agence syrienne pour l’investissement (ASI) a octroyé 131 licences à des projets depuis le début de l’année, a récemment indiqué au quotidien al-Saoura son président, Ahmad Diab.
Cela constitue un déclin de 43,5 % en comparaison avec les six premiers mois de 2010, et représente en parallèle l’un des rares indicateurs disponibles concernant la récession économique en Syrie.
Dans les détails, l’ASI a octroyé des licences à 232 projets au cours de la première moitié de 2010, contre 131 depuis le début de cette année jusqu’au 15 août, ce qui dénote un déclin encore plus marqué au cours de cette période, a indiqué M. Diab.
À titre de rappel, l’ASI a octroyé 397 licences à des projets d’une valeur de 90 milliards de livres syriennes (environ 1,9 milliard de dollars) au cours de l’année 2010.
Il n’existe pas un seul organisme en Syrie habilité à octroyer des licences à des projets menés par des investisseurs privés ; l’ASI supervise principalement les affaires conduites dans les secteurs de l’industrie, du transport et de l’agriculture. Néanmoins, les chiffres communiqués par cet organisme sont généralement considérés comme un bon indicateur des tendances d’investissement dans le pays. D’autres secteurs, tels les services financiers et le tourisme, sont régulés par des organismes différents.
Depuis le début de la crise en Syrie, le 15 mars, peu d’indicateurs économiques ou relatifs aux différents secteurs d’activité ont été communiqués, ce qui rend difficile l’évaluation de l’impact de la révolte.
Des données en provenance du secteur bancaire ont confirmé fin juillet l’ampleur de la crise, avec la publication des bilans financiers des cinq banques commerciales privées les plus importantes du pays ; celles-ci ont enregistré en moyenne un déclin de l’ordre de 16 % au cours des six premiers mois de 2011.
Les investissements du secteur privé dans les différentes industries avaient enregistré une importante progression au cours de ces dernières années. Ils étaient soutenus, d’une part, par la libéralisation commerciale qui a ouvert de nouveaux marchés aux investisseurs syriens, et, d’autre part, par la construction de zones industrielles d’envergure situées à proximité des centres urbains principaux du pays.
editor@syria-report.com
En coopération avec : The Syria Report
Cela constitue un déclin de 43,5 % en comparaison avec les six premiers mois de 2010, et représente en parallèle l’un des rares indicateurs disponibles concernant la récession économique en Syrie.
Dans les détails, l’ASI a octroyé des licences à 232 projets au cours de la première moitié de 2010, contre 131 depuis le début de cette année jusqu’au 15 août, ce qui dénote un déclin encore plus marqué au cours de cette période, a indiqué M. Diab.
À titre de rappel, l’ASI a octroyé 397 licences à des projets d’une valeur de 90 milliards de livres syriennes (environ 1,9 milliard de dollars) au cours de l’année 2010.
Il n’existe pas un seul organisme en Syrie habilité à octroyer des licences à des projets menés par des investisseurs privés ; l’ASI supervise principalement les affaires conduites dans les secteurs de l’industrie, du transport et de l’agriculture. Néanmoins, les chiffres communiqués par cet organisme sont généralement considérés comme un bon indicateur des tendances d’investissement dans le pays. D’autres secteurs, tels les services financiers et le tourisme, sont régulés par des organismes différents.
Depuis le début de la crise en Syrie, le 15 mars, peu d’indicateurs économiques ou relatifs aux différents secteurs d’activité ont été communiqués, ce qui rend difficile l’évaluation de l’impact de la révolte.
Des données en provenance du secteur bancaire ont confirmé fin juillet l’ampleur de la crise, avec la publication des bilans financiers des cinq banques commerciales privées les plus importantes du pays ; celles-ci ont enregistré en moyenne un déclin de l’ordre de 16 % au cours des six premiers mois de 2011.
Les investissements du secteur privé dans les différentes industries avaient enregistré une importante progression au cours de ces dernières années. Ils étaient soutenus, d’une part, par la libéralisation commerciale qui a ouvert de nouveaux marchés aux investisseurs syriens, et, d’autre part, par la construction de zones industrielles d’envergure situées à proximité des centres urbains principaux du pays.
editor@syria-report.com
En coopération avec : The Syria Report
L’Agence syrienne pour l’investissement (ASI) a octroyé 131 licences à des projets depuis le début de l’année, a récemment indiqué au quotidien al-Saoura son président, Ahmad Diab. Cela constitue un déclin de 43,5 % en comparaison avec les six premiers mois de 2010, et représente en parallèle l’un des rares indicateurs disponibles concernant la récession économique en...
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