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Sport

Klinsmann veut relever le défi américain

L’Allemand Jürgen Klinsmann, qui avait conduit son pays à la 3e place du Mondial 2006 à domicile, va diriger pour la première fois face au Mexique la sélection des États-Unis, un pays qu’il connaît bien et apprécie.
Nommé à la fin du mois de juillet, l’Allemand de 47 ans n’a pas caché son enthousiasme et sa volonté de faire progresser le football aux États-Unis. « C’est un grand moment pour moi personnellement et je suis très fier d’être associé à ce projet », a-t-il dit devant la presse en prenant ses fonctions.
« Il s’agit de faire aller de l’avant l’équipe US, c’est exaltant », a ajouté celui qui en tant que joueur a remporté le Mondial 90 et l’Euro 96.
Marié à une Américaine, Klinsmann s’était installé en Californie dès la fin de sa carrière sportive en 1998 et vit toujours à Los Angeles. « C’est important de comprendre la culture (d’un pays). Cela m’a pris des années », a-t-il déclaré.
Sa carrière d’entraîneur également a été très marquée par les États-Unis. Quand il dirigeait la sélection allemande, il avait été contraint sous la pression populaire de venir vivre en Allemagne alors qu’il avait initialement prévu de rester à Los Angeles.

Créer une concurrence entre les joueurs
Puis, arrivé à la tête du Bayern Munich, il avait fait appel à des préparateurs américains et avait utilisé des méthodes de management inspirées de son expérience américaine. Sans grand succès, puisqu’il avait été licencié par le club bavarois avant même la fin de sa première saison.
Aujourd’hui, le technicien allemand va avoir pour tâche de maintenir la sélection américaine au haut niveau mondial (six participations consécutives au Mondial), voire de lui faire passer un échelon (quart de finaliste en 2002, huitième de finaliste en 1994 et 2010).
« Il faut construire sur ce qui existe déjà et le soccer américain a fait déjà un long chemin. Il veut grandir et on ne peut pas l’arrêter », a expliqué l’ancien sélectionneur de la Mannschaft.
« C’est très frappant de parler avec des entraîneurs étrangers de la façon dont les choses ont évolué aux États-Unis. Ils sont admiratifs des progrès du soccer », a-t-il ajouté.
Dès sa prise de poste, l’ancien grand buteur (Stuttgart, Inter Milan, Monaco, Tottenham, Sampdoria, Bayern Munich...) a constitué sa première sélection pour la rencontre face au Mexique, à Philadelphie.
« L’un de mes objectifs est de créer de la concurrence à chaque poste, a-t-il souligné. Il y a des joueurs établis et aussi d’autres qui auront leur chance. »
« Nous allons observer chaque joueur pendant le temps du camp d’entraînement, même s’il est court. Et nous aurons un match excitant contre le Mexique », a-t-il assuré.
Outre les cadres Landon Donovan (46 buts, 146 sélections), que Klinsmann a d’ailleurs déjà dirigé au Bayern Munich, Tim Howard ou Carlos Bocanegra, « Klinsi » n’a pas hésité à faire appel au milieu de terrain de Monchengladbach, Michael Bradley. Ce dernier, pilier de la sélection n’est autre que le fils de Bob Bradley, l’ex-sélectionneur évincé... au profit de Klinsmann.

             (Source : AFP)
L’Allemand Jürgen Klinsmann, qui avait conduit son pays à la 3e place du Mondial 2006 à domicile, va diriger pour la première fois face au Mexique la sélection des États-Unis, un pays qu’il connaît bien et apprécie.Nommé à la fin du mois de juillet, l’Allemand de 47 ans n’a pas caché son enthousiasme et sa volonté de faire progresser le football aux États-Unis....

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