Le texte, adopté jeudi matin selon un porte-parole du gouvernement, définit la zone économique exclusive du Liban, zone dans lequel un Etat a le droit d'explorer puis d'exploiter les ressources sous-marines.
La tension est montée ces dernières semaines entre le Liban et l'Etat hébreu, après que le gouvernement israélien a soumis début juillet à l'ONU, chargée d'une médiation, un tracé de ses frontières maritimes.
Celui-ci est différent de celui, moins favorable à Israël, proposé l'année dernière par le Liban à l'ONU.
Les autorités libanaises assurent que leur tracé est conforme à un accord d'armistice élaboré en 1949 et qu'Israël n'a pas contesté.
Elles estiment aussi qu'un accord de délimitation de l'espace maritime entre Israël et l'île voisine de Chypre signé en 2010 ne fixe pas les mêmes limites que celles établies en 2007 entre le Liban et Chypre, contrairement à ce qu'affirme l'Etat hébreu.
Aucun des deux pays ne semble prêt à céder, tout particulièrement depuis la découverte près de la zone disputée de réserves énergétiques sous-marines, notamment des gisements gaziers, susceptibles de générer des milliards de dollars.
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