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Moyen Orient et Monde - Ex-Yougoslavie

Hadzic refuse de plaider coupable ou non coupable devant le TPIY

Le dernier fugitif recherché par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), Goran Hadzic, accusé notamment du massacre de l’hôpital de Vukovar (Croatie), a refusé de plaider coupable ou non coupable hier lors de sa première comparution devant ce tribunal. Vladimir Petrovic, l’avocat commis d’office à Goran Hadzic, a demandé, comme le permet le règlement de procédure du tribunal, qu’un délai de 30 jours soit accordé à M. Hadzic, 52 ans, avant que ce dernier ne soit à nouveau appelé à plaider coupable ou non coupable. « Une date (d’audience) sera fixée ultérieurement » à cet effet, a indiqué le juge O-Gon Kwon, président par intérim du TPIY, qui siégeait seul à l’occasion de la comparution initiale qui n’a duré qu’une dizaine de minutes.
S’il plaide coupable à cette occasion, aucun procès n’aura lieu et le tribunal prononcera une peine. S’il plaide non coupable, un procès aura lieu, mais ne devrait pas débuter avant plusieurs mois, voire un an, pour notamment permettre à la défense de prendre connaissance des éléments du dossier de l’accusation.
M. Hadzic, arrêté mercredi dernier en Serbie après une cavale de sept ans et transféré vendredi au quartier pénitentiaire du TPIY, est apparu à l’audience vêtu d’un costume sombre, d’une chemise mauve et portant une cravate rayée blanc et noir. Impassible, M. Hadzic a décliné, à la demande du juge O-Gon Kwon, son identité et fourni sa date de naissance avant qu’une représentante du greffe ne lui lise ses droits. Il avait ensuite la possibilité que lui soit lu l’acte d’accusation dressé contre lui, mais son avocat a décliné ce droit en son nom.
L’éphémère « président » de la république serbe autoproclamée de Krajina (sud et est de la Croatie), qui était le dernier fugitif parmi les 161 personnes mises en accusation par le TPIY, doit répondre de 14 chefs de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, dont meurtre, extermination, torture et transfert forcé, commis pendant la guerre de Croatie (1991-1995). Le nom de Goran Hadzic est notamment associé au massacre de l’hôpital de Vukovar, en novembre 1991, au cours duquel 264 civils, des Croates et d’autres non-Serbes, avaient été torturés, puis tués par les forces serbes. L’accusation lui reproche également l’emprisonnement prolongé de centaines de civils croates et non serbes dans des centres de détention où « les conditions de vie étaient brutales et caractérisées par des traitements inhumains, la surpopulation, la faim, le travail forcé », et aussi les « agressions sexuelles ».
L’arrestation de Goran Hadzic était survenue moins de deux mois après la capture par les autorités serbes et le transfèrement au TPIY de l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, l’un des principaux protagonistes des guerres yougoslaves et à l’époque l’homme le plus recherché d’Europe.
(Source : AFP)
Le dernier fugitif recherché par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), Goran Hadzic, accusé notamment du massacre de l’hôpital de Vukovar (Croatie), a refusé de plaider coupable ou non coupable hier lors de sa première comparution devant ce tribunal. Vladimir Petrovic, l’avocat commis d’office à Goran Hadzic, a demandé, comme le permet le...

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