Les Japonais ont laissé éclater leur joie hier après le titre de championnes du monde de football décroché par les Nippones, saluant « un rêve devenu réalité » et « un miracle » qui met du baume au cœur d’un pays encore traumatisé par le tsunami et le tremblement de terre du mois de mars.
Les médias ont publié de nombreux articles sur les réactions de personnes vivant dans des abris de fortune après que la catastrophe du 11 mars eut détruit leur maison, faisant 21 000 morts ou disparus et déclenchant un accident nucléaire.
« Cela va aider à améliorer l’atmosphère à l’ensemble du complexe de logements temporaires. Ça va stimuler nos efforts pour tenir le coup », a déclaré à l’agence de presse Jiji Press Katsuo Mori, un homme de 74 ans dont la maison a été emportée par le tsunami.
Dans le même ensemble de logements temporaires de la ville de Natori, Yoshiko Saito, une femme de 50 ans, a dit à Jiji : « Les femmes sont fortes. Je crois que les femmes en sortiront plus fortes dans l’avenir. »
Dans les abris, les bars, les lieux publics ou chez eux, des millions de Japonais ont regardé avec passion le match disputé à Francfort et diffusé en direct, assistant à la victoire des leurs sur les doubles championnes du monde américaines 3-1 aux tirs au but.
Des milliers de fans, dont bon nombre avaient revêtu le maillot bleu du Japon, se sont regroupés dans les rues de Shibuya, un quartier branché de Tokyo, scandant « Nippo ! Nippon ! » après le match qui a pris fin à 06h20 du matin heure du Japon.
« Ce fut une grande victoire qui donne une impulsion à notre reconstruction », a déclaré Yukihito Abe, responsable de l’association de football de la ville de Minami-Sanriku ravagée par le tsunami, que la défenseuse Saki Kumagai, auteure du tir au but de la victoire, avait visitée après la catastrophe.
« Je veux vraiment dire merci », a dit Yukihito Abe à la chaîne publique NHK, depuis une unité de logements temporaires.
« Nadeshiko, les numéros un mondiales », faisait le même gros titre des éditions spéciales des grands quotidiens Asahi Shimbun et Yomiuri Shimbun.
Nadeshiko est une fleur rose, symbole au Japon de la beauté féminine et de la grâce.
Le président honoraire de la Fédération japonaise de football, Saburo Kawabuchi, jubilait : « Maintenant je sais que les miracles peuvent se produire. La déesse de la victoire nous a souri. »
Certains présentateurs télé contenaient difficilement leur émotion.
« C’est un rêve devenu réalité. Elles ont battu les États-Unis pour la première fois. Elles ont joué avec patience pour se baigner dans la gloire », lâchait avec exubérance le présentateur du réseau Fuji TV.
©AFP
Les médias ont publié de nombreux articles sur les réactions de personnes vivant dans des abris de fortune après que la catastrophe du 11 mars eut détruit leur maison, faisant 21 000 morts ou disparus et déclenchant un accident nucléaire.
« Cela va aider à améliorer l’atmosphère à l’ensemble du complexe de logements temporaires. Ça va stimuler nos efforts pour tenir le coup », a déclaré à l’agence de presse Jiji Press Katsuo Mori, un homme de 74 ans dont la maison a été emportée par le tsunami.
Dans le même ensemble de logements temporaires de la ville de Natori, Yoshiko Saito, une femme de 50 ans, a dit à Jiji : « Les femmes sont fortes. Je crois que les femmes en sortiront plus fortes dans l’avenir. »
Dans les abris, les bars, les lieux publics ou chez eux, des millions de Japonais ont regardé avec passion le match disputé à Francfort et diffusé en direct, assistant à la victoire des leurs sur les doubles championnes du monde américaines 3-1 aux tirs au but.
Des milliers de fans, dont bon nombre avaient revêtu le maillot bleu du Japon, se sont regroupés dans les rues de Shibuya, un quartier branché de Tokyo, scandant « Nippo ! Nippon ! » après le match qui a pris fin à 06h20 du matin heure du Japon.
« Ce fut une grande victoire qui donne une impulsion à notre reconstruction », a déclaré Yukihito Abe, responsable de l’association de football de la ville de Minami-Sanriku ravagée par le tsunami, que la défenseuse Saki Kumagai, auteure du tir au but de la victoire, avait visitée après la catastrophe.
« Je veux vraiment dire merci », a dit Yukihito Abe à la chaîne publique NHK, depuis une unité de logements temporaires.
« Nadeshiko, les numéros un mondiales », faisait le même gros titre des éditions spéciales des grands quotidiens Asahi Shimbun et Yomiuri Shimbun.
Nadeshiko est une fleur rose, symbole au Japon de la beauté féminine et de la grâce.
Le président honoraire de la Fédération japonaise de football, Saburo Kawabuchi, jubilait : « Maintenant je sais que les miracles peuvent se produire. La déesse de la victoire nous a souri. »
Certains présentateurs télé contenaient difficilement leur émotion.
« C’est un rêve devenu réalité. Elles ont battu les États-Unis pour la première fois. Elles ont joué avec patience pour se baigner dans la gloire », lâchait avec exubérance le présentateur du réseau Fuji TV.
©AFP
Les Japonais ont laissé éclater leur joie hier après le titre de championnes du monde de football décroché par les Nippones, saluant « un rêve devenu réalité » et « un miracle » qui met du baume au cœur d’un pays encore traumatisé par le tsunami et le tremblement de terre du mois de mars.Les médias ont publié de nombreux articles sur les réactions de personnes vivant dans...
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