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Sport - Rencontre

Andy Schleck : « Un seul de nous deux sur le podium, mais en jaune »

Face à la presse, Andy Schleck a expliqué hier à l’AFP que lui ou son frère Frank était « prêt à se sacrifier » pour la victoire de l’autre et selon lui, il n’y en aura « qu’un sur le podium, mais en jaune ».

Q : Êtes-vous satisfait de votre Tour jusqu’à présent ?
R : Je suis très satisfait. Depuis le départ, tout s’est passé à 98 % parfaitement. D’abord, on est encore neuf (de l’équipe) et en forme alors que ça a été dangereux. Je suis quatrième et Frank deuxième en arrivant dans les Alpes. C’est une position parfaite pour entamer la bataille pour le maillot jaune. Il y a encore cinq ou six coureurs qui peuvent gagner.

Thomas Voeckler a déclaré avoir été surpris par le scénario d’attente entre les prétendants à la victoire finale dans le plateau de Beille. L’avez-vous été aussi ?
Moi aussi, je m’attendais à des attaques d’autres coureurs. J’imaginais que quelqu’un attaquerait et qu’il y aurait des contre-attaques. Mais ça ne s’est pas passé comme ça. J’avais dit avant qu’il n’y aurait pas de grands écarts dans le plateau de Beille. Et quand on a commencé et que j’ai vu le vent qu’il y avait, je me suis dit que ce serait difficile de faire une différence. Ce n’était pas propice à une échappée solitaire.

Comment imaginez-vous le podium pour tous les deux dimanche ?
Je ne nous vois pas tous les deux sur le podium, je ne vois qu’un sur le podium, mais en jaune.

Dans quelle mesure êtes-vous prêts, avec votre frère, à vous sacrifier l’un pour l’autre ?
On dirait que je dois lancer mon frère dans un volcan ! J’ai dit avant le Tour qu’on voulait être tous les deux sur le podium. Mais on ne veut pas être sur le podium en deuxième et troisième. Et on sait qu’on ne peut pas gagner tous les deux le Tour de France la même année. On préfère en avoir un sur la première marche et l’autre 20e, ce qui veut dire qu’il se serait sacrifié. On est prêts pour ça, on va voir comment on va faire.

Vous et Frank avez un même objectif qu’Alberto Contador dans les Alpes : prendre du temps à Cadel Evans. Imaginez-vous une possible alliance avec lui ?
Alberto Contador est assez loin de Frank et moi. S’il part, qu’on peut le suivre et que personne d’autre ne peut, bien sûr qu’on roulera ensemble. Ce n’est pas le plus dangereux pour le moment : 1 minute et 40 secondes, je pense que je peux les gérer dans le contre-la-montre. Frank aussi.

Dans les Alpes, c’est à Contador d’attaquer...
Il y a aussi Ivan Basso, (Samuel) Sanchez... C’est bien plus qu’une bataille entre Alberto et moi, comme annoncé au début du Tour. Peut-être qu’on ne la verra jamais. C’est vous, les journalistes, qui avez monté ce duel.

Pensez-vous que Thomas Voeckler peut enchaîner les cols alpestres ?
Les Alpes sont peut-être plus difficiles que le Pyrénées pour lui. Ce n’est pas un pur grimpeur. Mais, pour le moment, il vole. Il m’étonne, on entend toujours que le maillot jaune donne des ailes, il en est le parfait exemple. Je n’aurais pas cru qu’il pouvait faire ça. C’est une question que je me pose moi-même, je n’ai pas de réponse.

De combien de temps avez-vous besoin avant d’aborder le dernier contre-la-montre de Grenoble ?
Difficile à dire. C’est un contre-la-montre qui nous convient bien même si on n’est pas des spécialistes. C’est pratiquement la dernière journée. C’est totalement différent que dans un prologue. Je suis sûr et certain qu’on va faire un très bon chrono. Je suis prêt à me faire mal ce jour-là. Peut-être que 30 secondes peuvent suffire... Mais avec une minute, c’est plus relax. Si on a une minute ou une minute et 30 secondes, c’est bien.
Face à la presse, Andy Schleck a expliqué hier à l’AFP que lui ou son frère Frank était « prêt à se sacrifier » pour la victoire de l’autre et selon lui, il n’y en aura « qu’un sur le podium, mais en jaune ».Q : Êtes-vous satisfait de votre Tour jusqu’à présent ?R : Je suis très satisfait. Depuis le départ, tout s’est passé à 98 % parfaitement. D’abord, on...

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