La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a affirmé dans un entretien diffusé hier qu’un défaut de paiement des États-Unis sur les obligations liées à leur dette aurait des « conséquences déplorables » pour ce pays et le reste du monde.
Dans cet entretien accordé à l’émission « This Week » de la télévision ABC, avec la journaliste Christiane Amanpour, Mme Lagarde, qui a pris ses fonctions mardi, a estimé que « si l’on déroule le scénario complet d’un défaut de paiement, oui, évidemment, on obtient (...) des hausses de taux d’intérêt, des contrecoups énormes sur les Bourses, et des conséquences véritablement déplorables, pas simplement pour les États-Unis, mais aussi pour l’économie mondiale dans son ensemble ». « Cela irait clairement à l’encontre des buts et de la mission FMI », a-t-elle ajouté, tout en affirmant ne pas imaginer « une seule seconde que les États-Unis fassent défaut ».
Les États-Unis sont actuellement dans une impasse politique, démocrates et républicains ne parvenant pas à se mettre d’accord sur la question du relèvement du plafond de la dette publique du pays. Celui-ci a été atteint à la mi-mai, et le Trésor américain ne cesse de répéter qu’il aura épuisé le 2 août tous les expédients dont il a pu user jusque-là pour éviter de ne plus être en capacité d’honorer en temps et en heure ses créances vis-à-vis des détenteurs de ses obligations.
Certains économistes estiment que le Trésor aurait encore les moyens de tenir au-delà du 2 août, mais Mme Lagarde semble partager l’avis du gouvernement américain. Elle a estimé que si les négociations n’aboutissaient pas d’ici à cette date, ce serait un « véritable choc » et « une mauvaise nouvelle pour l’économie américaine » et le reste du monde. « Nous (le FMI, NDLR) sommes inquiets et nous espérons vraiment qu’un compromis sera trouvé avant la date limite. Je suis contente de voir que l’on se parle de nouveau », a-t-elle ajouté. Son entretien avait été enregistré avant un nouveau blocage dans les négociations apparu samedi soir.
(Source : AFP)
Dans cet entretien accordé à l’émission « This Week » de la télévision ABC, avec la journaliste Christiane Amanpour, Mme Lagarde, qui a pris ses fonctions mardi, a estimé que « si l’on déroule le scénario complet d’un défaut de paiement, oui, évidemment, on obtient (...) des hausses de taux d’intérêt, des contrecoups énormes sur les Bourses, et des conséquences véritablement déplorables, pas simplement pour les États-Unis, mais aussi pour l’économie mondiale dans son ensemble ». « Cela irait clairement à l’encontre des buts et de la mission FMI », a-t-elle ajouté, tout en affirmant ne pas imaginer « une seule seconde que les États-Unis fassent défaut ».
Les États-Unis sont actuellement dans une impasse politique, démocrates et républicains ne parvenant pas à se mettre d’accord sur la question du relèvement du plafond de la dette publique du pays. Celui-ci a été atteint à la mi-mai, et le Trésor américain ne cesse de répéter qu’il aura épuisé le 2 août tous les expédients dont il a pu user jusque-là pour éviter de ne plus être en capacité d’honorer en temps et en heure ses créances vis-à-vis des détenteurs de ses obligations.
Certains économistes estiment que le Trésor aurait encore les moyens de tenir au-delà du 2 août, mais Mme Lagarde semble partager l’avis du gouvernement américain. Elle a estimé que si les négociations n’aboutissaient pas d’ici à cette date, ce serait un « véritable choc » et « une mauvaise nouvelle pour l’économie américaine » et le reste du monde. « Nous (le FMI, NDLR) sommes inquiets et nous espérons vraiment qu’un compromis sera trouvé avant la date limite. Je suis contente de voir que l’on se parle de nouveau », a-t-elle ajouté. Son entretien avait été enregistré avant un nouveau blocage dans les négociations apparu samedi soir.
(Source : AFP)
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a affirmé dans un entretien diffusé hier qu’un défaut de paiement des États-Unis sur les obligations liées à leur dette aurait des « conséquences déplorables » pour ce pays et le reste du monde.Dans cet entretien accordé à l’émission « This Week » de la télévision ABC, avec la journaliste...