Des trois joueurs, c’est celui de Liverpool qui est apparu le plus en forme, égalisant après une offrande de Lodeiro (1-1, 45e+1). Le Napolitain s’est distingué, lui, par sa discrétion tandis que le meilleur joueur de la Coupe du monde 2010 est dans la continuité d’une saison 2010-2011 en deçà de son niveau. Exemple à la 69e minute où il se présenta seul face à Fernandez et opta pour une frappe en force qui n’accrocha pas le cadre. Finalement, la révélation du dernier Mondial peut se contenter du match nul après avoir frôlé la correctionnelle dans les derniers instants de la rencontre par le même Guerrero (). L’Uruguay imite ainsi le Brésil et l’Argentine en étant le troisième favori de la compétition à se prendre les pieds dans le tapis.
Le Chili par K-O
Dans l’autre affrontement de la nuit, qu’on attendait beaucoup malgré une équipe mexicaine expérimentale, le Chili a fait parler son expérience (2-1) alors qu’il se dirigeait vers une défaite cuisante. Les principaux acteurs de ce renversement de situation ne sont autres que l’opportuniste Paredes et le milieu du Bayer Leverkusen Arturo Vidal.
Une réalisation pour chacun d’entre eux, sur corner mais dans un style différent : c’est au terme d’un cafouillage que le premier vient placer le ballon dans les filets (67e), tandis que le second décoche une somptueuse tête en pleine lucarne (73e).
Il fallait au moins ça pour venir à bout d’un Mexique qui a vendu chèrement sa peau malgré l’affaire de mœurs qui l’a frappé de plein fouet (huit joueurs exclus). La tête d’Araujo (41e) lui avait donné de l’espoir, mais la qualité de l’équipe chilienne en a décidé autrement. La sélection de Claudio Borghi qui a succédé après la Coupe du monde 2010 à Marcelo Bielsa aurait pu mener bien avant si Alexis Sanchez (5e) et Humberto Suazo (32e), tour à tour, n’avaient pas fait preuve de maladresse. Néanmoins, elle réalise la bonne affaire de cette première journée avant le choc samedi contre l’Uruguay.