Ban Ki-moon n’a pas le charisme de son prédécesseur Kofi Annan, mais ce bourreau de travail a retrouvé un certain lustre avec ses positions courageuses pendant le « printemps arabe ». Il a critiqué le président syrien Bachar el-Assad au point que ce dernier ne veut plus lui parler au téléphone. Il n’a pas ménagé non plus ses critiques à l’égard du Libyen Mouammar Kadhafi et s’est personnellement impliqué dans la crise ivoirienne. « Ban Ki-moon a le sens de l’écoute, mais il a su aussi affirmer les principes » de l’organisation, souligne un diplomate occidental.
« Maintenant qu’il va être débarrassé du fardeau d’avoir à rechercher des appuis pour sa réélection, nous espérons qu’il aura plus de temps à consacrer à la lutte pour les droits de l’homme partout dans le monde », a déclaré le directeur de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch, Philippe Bolopion. Car Ban Ki-moon a été la cible de critiques pour sa discrétion sur les violations des droits de l’homme en Chine, qu’il a épargnée pour ne pas mécontenter ce membre permanent du Conseil de sécurité. Ses critiques estiment d’ailleurs qu’il est trop prudent à l’égard des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (États-Unis, France, Chine, Grande-Bretagne, Russie).
(Source : AFP)
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