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Culture - Conférence de presse

Festival de Beiteddine, le programme de 2011

C'est au syndicat de la presse, en présence du ministre du Tourisme sortant, Fadi Abboud, du président de l'ordre de la presse, Mohammad Baalbaki, et des principaux sponsors, que le comité du Festival de Beiteddine, présidé par Nora Joumblatt, a annoncé le programme de son édition 2011.

Une vue de la conférence de presse : Ruwaïda Attieh, Fadi Abboud, Nora Joumblatt, Mohammad Baalbaki, Mohammad Ali Beyhoum (BankMed) et Joumana Hatem (SGBL). (Photo Hassan Assal)

Un festival qui s'ouvrira par un «musical», en hommage à l'une des plus grandes vedettes de la chanson libanaise: Sabah. Laquelle, dans l'impossibilité d'être présente à cette conférence de presse, a tenu à adresser, dans un mot filmé projeté sur écran, de chaleureux remerciements au comité du festival, à sa présidente Nora Joumblatt, ainsi qu'à toute l'équipe de production de ce musical «qui représente à mes yeux le plus beau des hommages, a-t-elle dit, non seulement pour moi, mais aussi pour la chanson libanaise traditionnelle, ainsi que pour les artistes qui m'ont accompagnée avec leurs textes et leurs musiques tout au long de ces belles années.»
Outre cette grande production, le Festival de Beiteddine propose sept autres soirées éclectiques. Au programme:

Les 24 et 25 juin
« Sabah »

Une comédie musicale en hommage à la légendaire Sabah. Conçu et mis en scène par Gérard Avédissian sur une scénographie de Fadi Yenni Turk et des chorégraphies de Sami Khoury, ce spectacle, plein de fantaisie et de glamour, retrace le parcours musical et filmique de l'icône de la chanson libanaise. Avec dans le rôle titre Ruwaïda Attieh (habillée par Zouhair Murad) qui sera accompagnée sur scène par une quarantaine de chanteurs, danseurs et musiciens (sous la direction de Ihssan al-Mounzer).

8 juillet
Roberto Alagna

Après avoir interprété les maîtres-rôles de l'Opéra italien, le célèbre ténor franco-italien rend hommage à ses racines en faisant une incursion dans le répertoire de Luis Mariano. Ses reprises, sur de superbes orchestrations, de mélodies anonymes du folklore sicilien, comme Mi votu e mi rivotu ou encore de Parla piu piano, la fameuse chanson du Padrino, ont fait l'objet d'un CD intitulé Le Sicilien. C'est ce répertoire-là que va interpréter Roberto Alagna, l'une des plus belles voix lyriques du moment, à Beiteddine. Une promesse de soirée aux accents de fiesta
sicilienne!

15 et 16 juillet
Kazem al-Saher

Kazem el-Saher est indéniablement le crooner du monde arabe. Ce « Moutrib », dans le sens le plus noble du terme, n'en finit pas de charmer par la qualité de sa voix, de ses choix et de ses interprétations. Ce chanteur classique puise dans le répertoire poétique arabe, en particulier celui de Nizar Kabbani, «le poète de la femme», les textes de ses envoûtantes chansons, comme Madrassat al-Hob, Achehadou ou Zidini Icheqan... C'est à la demande de ses nombreux (nombreuses) fans qu'il se produira encore une fois sur la scène du palais des émirs.

19 juillet
George Benson

L'un des grands guitaristes jazz et une pointure du R&B. George Benson donnera un concert panaché à Beiteddine. Lauréat de plusieurs Grammy Award, cet admirable guitariste (qui a collaboré avec Miles Davis) est aussi une grande voix de la soul. Qu'il réinterprète les standards de Nat King Cole ou de Ray Charles, ou qu'il interprète ses propres tubes comme Give Me the Night, ou plus récemment Irreplaceable (2004) et Givin' It Up (un duo enregistré avec Al Jarreau en 2006 qui a remporté 2 Grammy Awards), George Benson sait captiver ses auditoires à travers le monde.

 

22 juillet
« Babel » de Sidi Larbi Cherkaoui

Évocation revisitée de la tour de Babel, ce spectacle de danse contemporaine, chorégraphié par Sidi Larbi Cherkaoui, en collaboration avec son complice de toujours, Damien Jalet, a été créé à Bruxelles en avril 2010.
Dans cette création, Cherkaoui, qui fait partie de la nouvelle génération émergente des chorégraphes flamands, se livre, comme dans nombre de ses précédentes chorégraphies, à une exploration identitaire. S'appuyant sur une musique live de rythmes traditionnels métissés, Babel met en scène, en tableaux et mouvements fluides, la rencontre des langues et les conflits culturels. Un thème éminemment d'actualité, abordé avec humour, au moyen des circonvolutions tout en souplesse de 13 danseurs venant de 13 pays
différents.

27 juillet
Ibrahim Maalouf Quintet

Il fait fusionner les beats électro, le rock, le vocabulaire jazz et la mélodie orientale avec virtuosité. «Golden Boy » de la trompette, Ibrahim Maalouf est le seul au monde à jouer la musique arabe avec la trompette à quarts de tons, inventée par son père, le trompettiste Nassim Maalouf, dans les années soixante. Lauréat des plus grands concours de trompette classique au monde, il est célébré, depuis sa première participation au Festival de jazz de Montreux en 2007, aussi bien par le public que par la critique. L'enfant du pays, qui s'était déjà produit au Music Hall dans le cadre de Liban Jazz, revient cet été, auréolé de sa « Victoire du jazz révélation instrumentale de l'année 2010 », souffler ses notes bleues dans le ciel ouvert de Beiteddine.

30 juillet
« Stabat Mater »

Créé par Julien Jalaleddin Weiss pour le Festival de musique sacrée de Fès, ce spectacle associe le chant choral de la liturgie byzantine, les maqâms, incantations soufies et transes des derviches tourneurs dans un hommage chrétien et musulman à la Vierge Marie, figure fédératrice des deux religions. Un dialogue vocal et musical réunissant une quarantaine de participants sur scène: de Julien Jalaleddine Weiss et l'ensemble al-Kindi au chœur byzantin d'Athènes Tropos, ainsi que le muezzin Bekir Buyukbashafiz de la mosquée du Sultan Fethi d'Istanbul, le cheikh Habboush et les «munshid» (psalmodieurs) des ordres soufis Qaderi and Rifai d'Alep et les derviches tourneurs Mawlawi.

4 août
Farida, « La voix de
la Mésopotamie »

Surnommée «La voix de la Mésopotamie», Farida Mohammad Ali a été acclamée aussi bien au Royal Covent Garden qu'au Kennedy Center à Washington, ou encore à l'Institut du monde arabe à Paris.
Cette diva du mâqam traditionnel irakien se produira à Beiteddine accompagnée de l'Ensemble Mâquam irakien et du fameux oudiste Omar Mounir Bashir. Dans cet écrin architectural qui s'accorde merveilleusement aux rythmes raffinés du chant arabe classique, la soirée s'annonce comme un voyage dans le temps...
Parallèlement aux spectacles, deux expositions se tiendront du 24 juin au 4 août. L'une sera consacrée aux œuvres de l'artiste iranien Reza Abedini et la seconde retracera, par le biais des photos et des costumes de scène de Sabah, la flamboyante période égyptienne et libanaise de la «Chahroura».

Un festival qui s'ouvrira par un «musical», en hommage à l'une des plus grandes vedettes de la chanson libanaise: Sabah. Laquelle, dans l'impossibilité d'être présente à cette conférence de presse, a tenu à adresser, dans un mot filmé projeté sur écran, de chaleureux remerciements au comité du festival, à sa présidente Nora Joumblatt, ainsi qu'à toute l'équipe de...

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