Jusque-là, la grève est « pacifique et civilisée ». Les forces de sécurité maintiennent la sécurité et contrôlent la situation, a déclaré P. Marwan Ghanem, l'aumônier général des prisons.
L'ecclésiastique a toutefois lancé un appel à l'État, estimant que « des solutions et procédures doivent être entamées, sans attendre la formation du gouvernement ».
Face à l'état de grève qui menace de s'étendre à un nombre plus important de prisonniers, les ministères de la Justice et de l'Intérieur ont délégué à la prison de Roumieh le directeur général du ministère de la Justice le juge Omar al-Natour, l'avocat général près la Cour de cassation le juge Samir Hammoud, et le commandant des FSI par interim le général Salah Gebran.
Ceux-ci ont pris note des différentes demandes des prisonniers qui, en plus de l'amnistie, sont les suivantes : une réunion avec la commission parlementaire de l'Administration et la Justice ; l'accélération des procès ; l'augmentation du nombre de médecins dans la prison ; la résolution du problème de surpeuplement des cellules ; l'amélioration de la qualité de la nourriture.
Ces demandes sont parvenues aux ministres concernés qui devront les transmettre, en vertu des procédures constitutionnelles, à la Chambre des députés, au gouvernement, aux ministères et autres responsables concernés.
commentaires (0)
Commenter