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Moyen Orient et Monde

Devant la Maison-Blanche, des Américains en liesse

Des milliers d’Américains se sont rassemblés, devant la Maison-Blanche, pour célébrer la mort de Ben Laden.  Jim Young/Reuters

Ce fut un élan. Un véritable élan. Dès l'annonce de la mort de Ben Laden, diffusée par les médias peu avant 23 heures, les Américains se sont, spontanément, rués vers la Maison-Blanche. Devant la présidence, ils ont scandé « USA, USA ». Ils ont chanté, aussi, God Bless America et Born in the USA de Bruce Springsteen. Premiers arrivés, les étudiants des universités George Washington et Georgetown, sises non loin de la demeure présidentielle. Cette jeunesse a été rapidement suivie par une foule affluant de partout. Une foule qui a brisé la routine d'un dimanche soir dans la capitale fédérale pour une nuit de liesse qui restera dans les annales de l'histoire américaine.
C'est à minuit que le président Barack Obama a officiellement déclaré, à partir de la Maison-Blanche illuminée, qu'enfin « justice a été faite ». Avant cette déclaration, il avait pris soin d'avertir personnellement ses deux anciens prédécesseurs, George W. Bush et Bill Clinton, qui s'étaient pleinement engagés dans cette guerre contre le terrorisme.
Vers 1 heure 30 du matin, les lumières éclairant la façade de la Maison-Blanche se sont éteintes. Pas suffisant, toutefois, pour renvoyer la foule chez elle. À l'extérieur, c'est jusqu'aux premières lueurs de l'aube que l'animation a duré. En cette nuit, jeunes et moins jeunes, démocrates et républicains, des Américains de tous les horizons étaient ensemble, côte à côte, en communion, pour affirmer leur solidarité avec leur pays, leur président et leurs soldats « qui paient de leur vie pour assurer notre sécurité ». Des Américains heureux et émus. Des hommes et des femmes avouant qu'ils attendaient ce moment depuis si longtemps. Dans la foule, beaucoup de pensées partaient, bien sûr, vers les victimes des attentats du 11-Septembre et vers leurs proches.
Certains, également, ne perdant pas le nord, se demandaient s'il ne serait pas bienvenu de faire du 1er mai un jour férié, alors que les États-Unis ne célèbrent pas la fête du Travail.
Pour l'anecdote, la décision de lancer l'opération contre Ben Laden a été prise le jour où le monde entier avait les yeux rivés sur Londres, où un prince épousait une roturière. Pour l'anecdote encore, l'intervention d'Obama a entraîné une interruption de The
Celebrity Apprentice, l'émission télévisée de celui-là même qui s'acharne contre le président depuis des semaines : Donald Trump. Trump qui lorgne la Maison-Blanche et qui, pour en chasser l'actuel locataire, avait lancé une campagne sur son lieu de naissance. Trump qui, samedi dernier, avait été copieusement mis en boîte par Barack Obama au cours de la soirée de gala des correspondants de presse à la Maison-Blanche.
Ce fut un élan. Un véritable élan. Dès l'annonce de la mort de Ben Laden, diffusée par les médias peu avant 23 heures, les Américains se sont, spontanément, rués vers la Maison-Blanche. Devant la présidence, ils ont scandé « USA, USA ». Ils ont chanté, aussi, God Bless America et Born in the USA de Bruce Springsteen. Premiers arrivés, les étudiants des universités George...

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