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Moyen Orient et Monde - Yémen

L’opposition accuse le pouvoir de vouloir torpiller une sortie de crise

L'opposition a rendu hier le pouvoir yéménite responsable d'un « massacre sauvage », au lendemain de la mort de 13 manifestants à Sanaa, affirmant que le régime cherchait à torpiller la prochaine signature d'un accord de sortie de crise. Un adolescent de 15 ans a succombé à ses blessures, portant à 13 le nombre de protestataires tués par des tirs des forces gouvernementales mercredi soir dans une manifestation à Sanaa. Plus de 205 personnes ont en outre été blessées. Les manifestants dénonçaient le plan du Conseil de coopération du Golfe (CCG), en raison d'une clause accordant l'immunité au président Ali Abdallah Saleh.
Les monarchies arabes du Golfe ont élaboré un plan de sortie de crise et ont convié le pouvoir et l'opposition à sa signature à Riyad. L'accord pourrait être signé en marge d'une réunion dimanche dans la capitale saoudienne des ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe (CCG), selon un responsable du groupement régional. Si l'accord est signé, ce sera la première fois qu'une issue négociée est trouvée à l'une des nombreuses révoltes qui secouent le monde arabe depuis le début de l'année.
Mais alors que le parti au pouvoir et le Forum commun (opposition) ont annoncé avoir accepté le plan du CCG, les forces de sécurité et des militaires ont de nouveau tiré sur les manifestants. Dans un communiqué, le Forum commun a appelé les pays du CCG à « protéger les manifestants pacifiques » et ne pas « apporter de couverture aux tueries du régime », faute de quoi « il sera difficile au Forum commun d'aller de l'avant dans la signature de l'accord ».
Les États-Unis ont appelé de leur côté les Yéménites à la retenue, les exhortant à éviter « dans les prochains jours » tout ce qui pourrait compromettre la conclusion de cet accord sur une transition du pouvoir, dans un communiqué de leur ambassade à Sanaa.
Suite à ces nouvelles violences, les deux parties se prépare à masser aujourd'hui, comme à l'accoutumée, leurs partisans, le camp du président ayant baptisé vendredi « Journée de la légitimité constitutionnelle », et les protestataires « Journée de la fidélité aux martyrs ».
(Source : AFP)
L'opposition a rendu hier le pouvoir yéménite responsable d'un « massacre sauvage », au lendemain de la mort de 13 manifestants à Sanaa, affirmant que le régime cherchait à torpiller la prochaine signature d'un accord de sortie de crise. Un adolescent de 15 ans a succombé à ses blessures, portant à 13 le nombre de protestataires tués par des tirs des forces...

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