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Lifestyle - People

Le soldat Harry bataille encore contre une image de play-boy rebelle

Cannabis, abus d'alcool, déguisement nazi... pour finir pilote d'hélicoptères Apache.

Dans son combat pour se réhabiliter pleinement, Harry pourra compter sur son nouveau statut de pilote d’hélicoptère Apache, pour lequel il a décroché son brevet le mois dernier. Clarence House/Reuters

Le prince Harry, témoin au mariage de son frère aîné William le 29 avril, compte sur ses nouveaux galons de soldat pour effacer une image de play-boy rebelle, mais sa réputation d'enfant terrible de la famille royale est tenace. À 17 ans, il avoue avoir fumé du cannabis, devenant un des meilleurs clients des journaux à sensation : les lecteurs avides peuvent le voir dans les boîtes de nuit huppées où se précipite le Tout-Londres, abusant de l'alcool et fréquentant des beautés de l'aristocratie, ou donnant le coup de poing à des paparazzis trop empressés. Les Britanniques mettaient ces pitreries sur le compte de la jeunesse jusqu'à cette soirée costumée de 2005, où le prince a eu la fâcheuse idée de se rendre déguisé en uniforme nazi, croix gammée comprise.
La faute de goût a fait croire à plus d'un que Harry serait un des rares princes à ne pas rejoindre l'armée, mais il n'a en réalité pas eu de difficulté à se faire à la vie militaire. Y trouvant même le moyen de réparer une réputation entachée. En 2008, il revient de dix semaines de mission en Afghanistan, ses galons de soldat gagnés : l'ancien play-boy est montré sur toutes les télés en tenue de combat et l'arme au poing. Depuis, le prince s'immerge dans ses devoirs militaires et participe aux œuvres caritatives auxquelles tout membre de la famille royale se doit de participer.
« Harry a changé la perception du public à son égard », estime Richard Palmer, correspondant royal au quotidien The Daily Express. « C'était un peu un enfant mal élevé. Comme beaucoup de jeunes, il relâchait régulièrement la pression en allant se saouler dans les boîtes de nuit », raconte-t-il. « Mais, bien qu'il continue à aimer boire et fumer, il semble avoir mûri. Ceux qui ont travaillé avec lui disent que c'est grâce à l'armée », ajoute-t-il. La mission afghane a poussé la population à le prendre « beaucoup plus au sérieux, selon Katie Nicholl, correspondante royale de l'hebdomadaire The Mail on Sunday. Cela a vraiment été un tournant. Il a vraiment grandi et on ne le voit plus se ridiculiser dans les boîtes de nuit. »
Dans son combat pour se réhabiliter pleinement, Harry pourra compter sur son nouveau statut de pilote d'hélicoptère Apache, pour lequel il a décroché son brevet le mois dernier : seuls 2 % des soldats suivant l'entraînement réussissent. Cette promotion ne manquera pas d'être perçue comme le plus grand succès du prince, souligne Duncan Larcombe, spécialiste de la famille royale pour le tabloïde The Sun. « Ce n'est pas un universitaire. Il a échoué à l'école et il n'est jamais allé à l'université, à la différence de son frère William », a-t-il récemment écrit. Pour Katie Nicholl, Harry a « franchi une étape » : « il a prouvé qu'il était beaucoup plus qu'un fils à papa », juge-t-elle.
Sa nouvelle assurance et le mariage de son frère aîné ont suscité des spéculations sur les prochaines noces de Harry : il serait sur le point de demander la main de son amie Chelsy Davy, fille d'un organisateur de safaris au Zimbabwe. « Je crois que Harry n'est pas pressé », assure cependant Katie Nicholl.
(Source : AFP)
Le prince Harry, témoin au mariage de son frère aîné William le 29 avril, compte sur ses nouveaux galons de soldat pour effacer une image de play-boy rebelle, mais sa réputation d'enfant terrible de la famille royale est tenace. À 17 ans, il avoue avoir fumé du cannabis, devenant un des meilleurs clients des journaux à sensation : les lecteurs avides peuvent le voir dans les boîtes de...

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