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Moyen Orient et Monde

En Afrique du Sud, la Commission vérité et réconciliation a libéré la parole

La Commission vérité et réconciliation (TRC) sud-africaine a entendu plus de 21 000 témoignages de bourreaux et victimes de la période d'apartheid. En 1995, un an après l'élection de Nelson Mandela à la présidence, l'Afrique du Sud avait mis sur pied cette commission pour explorer ses « peurs » et ses « douleurs » après le traumatisme de l'apartheid. « Nous avons pour mission de faire éclater la vérité sur notre sombre passé, d'enterrer les fantômes pour qu'ils ne reviennent pas nous hanter », déclarait alors son président, le prix Nobel de la paix Desmond Tutu.
Si les crimes étaient politiques, les bourreaux pouvaient en échange d'aveux complets et d'excuses publiques obtenir une amnistie. Si leurs témoignages étaient édulcorés, ils retombaient dans le système judiciaire classique. Au total, plus de 7 000 auteurs de violences politiques ont demandé pardon, mais seulement 850 l'ont obtenu.
Pour éviter la polarisation de la société, la commission a enquêté sur les crimes commis par le camp du régime d'apartheid, mais aussi par ses opposants, notamment du Congrès national africain (ANC) de Nelson Mandela. Par ailleurs, le processus ouvrait la porte à un système de compensations pour les victimes ou leurs familles.
Cette catharsis collective pourrait servir d'exemple à la Côte d'Ivoire du président Alassane Ouattara.
La Commission vérité et réconciliation (TRC) sud-africaine a entendu plus de 21 000 témoignages de bourreaux et victimes de la période d'apartheid. En 1995, un an après l'élection de Nelson Mandela à la présidence, l'Afrique du Sud avait mis sur pied cette commission pour explorer ses « peurs » et ses « douleurs » après le traumatisme de l'apartheid. « Nous avons...

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