Rechercher
Rechercher

Culture - VIIe art

Le Fifog fait la part belle au cinéma libanais

Depuis lundi 11 avril et jusqu' au 17 avril, le Festival international du film oriental de Genève (Fifog - www.fifog.com) a ouvert ses portes dans la cité lémanique, avec, notamment, un focus sur le cinéma libanais. Préparée en collaboration avec l'agence «le Z Link» (www.lezlink.com), une sélection d'une dizaine de films s'arrêtera sur des thématiques diverses, entre fictions, documentaires et comédies.
Deux réalisateurs ont fait le déplacement depuis le Liban. Bahij Hojeij présentera Chatti ya dini, film particulièrement touchant, traitant de la question des disparus et réalisé avec des acteurs de renommée internationale, tels que Carmen Lebbos, Julia Kassar et Hassan Mrad. Quant à Élie Khalifé, associé à Alexandre Monnier, il accompagnera Ya Noosak, tragi-comédie sentimentale avec Zeina Daccache et Siegfried Terpoorten, et reviendra avec son étourdissant court-métrage Taxi Service.
Bahij Hojeij et Élie Khalifé se retrouveront le vendredi 15 avril, à 18h30, à la librairie arabe L'Olivier, pour une rencontre avec le public et une discussion autour du cinéma libanais. Dans la foulée d'œuvres comme Bosta de Philippe Aractingi ou Caramel de Nadine Labaki, leurs productions démontrent la fraîcheur et le dynamisme d'un cinéma en plein renouveau, dans un pays qui dispose de moyens très modestes en matière cinématographique et dans une région qui se remodèle.
Le reste de la sélection va dans le même sens. Côté documentaires, 12 Libanais en colère, réalisé par Zeina Daccache, propose une immersion dans le monde carcéral doublée d'une thérapie par le théâtre. Dans Chou sar?, de Gaulle Eid revient sur la tragédie qui a frappé son village natal. Enfin, les quatre courts-métrages lauréats du dernier festival
«...né à Beyrouth» seront projetés, de même que Un mardi de Sabine el-Chamaa et Beirut I love you (I love you not) de Mounia Akl et Cyril Ariss.
Directeur artistique du festival, Tahar Houchi annonce que cette sixième édition du Fifog est «dédiée à toutes les minorités qui constituent finalement la plus grande majorité du monde». Vice-maire de Genève chargé de la culture, Patrice Mugny ajoute que le Liban est «emblématique de cette réalité».
De façon plus générale, la programmation 2011 est plus riche que jamais et nombre de projections se feront en présence d'artistes reconnus dans leurs pays et en Orient. Tahar Houchi explique que le Fifog reste fidèle à sa tradition en cherchant à explorer les sociétés orientales dans leur diversité et à interroger les frontières entre l'Orient et l'Occident, et ce à travers des fictions, des documentaires et des courts-métrages inédits ou peu connus en Suisse. Ainsi, quelque 70 œuvres, en provenance des pays d'Orient et d'Occident, mettront en valeur un cinéma qui bouscule les frontières esthétiques et thématiques.
- Contact M. Zahi Haddad, «le Z Link» (www.lezlink.com); zahi@sunrise.ch; +41 (0) 79 733 23 93; +961 71 601 949.
- Pour plus d'informations: www.fifog.com
Depuis lundi 11 avril et jusqu' au 17 avril, le Festival international du film oriental de Genève (Fifog - www.fifog.com) a ouvert ses portes dans la cité lémanique, avec, notamment, un focus sur le cinéma libanais. Préparée en collaboration avec l'agence «le Z Link» (www.lezlink.com), une sélection d'une dizaine de films s'arrêtera sur des thématiques diverses, entre...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut