Les Etats-Unis ont "traîné des pieds" pour aider l'opposition libyenne, manquant peut-être l'occasion de faire tomber le régime du colonel Mouammar Kadhafi, a affirmé dimanche l'ancien ministre démissionnaire libyen Ali Errishi sur la chaîne de télévision américaine CNN.
"Nous avons demandé de l'aide quand (M. Kadhafi) était dans les cordes", a déclaré l'ancien ministre de l'Immigration, qui avait claqué la porte du gouvernement peu après le début de la contestation.
"J'ai dit (aux Etats-Unis): +donnez-nous un peu d'aide, là, maintenant+. On voulait juste un petit coup de pouce", a dit M. Errishi dans l'émission "State of the Union".
"Ils ont traîné des pieds, pour une raison que j'ignore", a-t-il ajouté. "On ne voulait pas une zone d'exclusion aérienne, mais juste une couverture aérienne".
L'ancien ministre a ajouté qu'il n'avait "aucun doute" sur le fait M. Kadhafi refusera de négocier son départ. "C'est un homme qui a montré qu'il n'y avait qu'une solution possible pour le peuple libyen en disant +soit je vous dirige, soit je vous tue+".
Lors de la même émission, l'ancien conseiller à la sécurité nationale de l'ancien président américain George W. Bush, Stephen Hadley, a estimé que l'administration Obama devait envisager des actions plus directes.
"S'il est possible de mettre des armes dans les mains des rebelles, si nous pouvons disposer de moyens anti-aériens pour qu'ils puissent mettre en place une zone d'exclusion aérienne au-dessus de leur propre territoire, ce serait utile", a-t-il déclaré.
"Nous ne pouvons prendre le risque de laisser M. Kadhafi massacrer son peuple depuis le ciel", a renchéri l'influent sénateur républicain John McCain, ajoutant que l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne permettrait au président Barack Obama "d'envoyer un signal" de fermeté au dirigeant libyen.
Un tel dispositif est envisagé par Washington, mais sa mise en place n'est pas d'actualité.
M. McCain a en revanche estimé qu'une "intervention (militaire) terrestre ne serait pas appropriée".
"Nous avons demandé de l'aide quand (M. Kadhafi) était dans les cordes", a déclaré l'ancien ministre de l'Immigration, qui avait claqué la porte du gouvernement peu après le début de la contestation.
"J'ai dit (aux Etats-Unis): +donnez-nous un peu d'aide, là, maintenant+. On voulait juste un petit coup de pouce", a dit M. Errishi dans l'émission "State of the Union".
"Ils ont traîné des pieds, pour une raison que j'ignore", a-t-il ajouté. "On ne voulait pas une zone d'exclusion aérienne, mais juste une couverture aérienne".
L'ancien ministre a ajouté qu'il n'avait "aucun doute" sur le fait M. Kadhafi refusera de négocier son départ. "C'est un homme qui a montré qu'il n'y avait qu'une solution possible pour le peuple libyen en disant +soit je vous dirige, soit je vous tue+".
Lors de la même émission, l'ancien conseiller à la sécurité nationale de l'ancien président américain George W. Bush, Stephen Hadley, a estimé que l'administration Obama devait envisager des actions plus directes.
"S'il est possible de mettre des armes dans les mains des rebelles, si nous pouvons disposer de moyens anti-aériens pour qu'ils puissent mettre en place une zone d'exclusion aérienne au-dessus de leur propre territoire, ce serait utile", a-t-il déclaré.
"Nous ne pouvons prendre le risque de laisser M. Kadhafi massacrer son peuple depuis le ciel", a renchéri l'influent sénateur républicain John McCain, ajoutant que l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne permettrait au président Barack Obama "d'envoyer un signal" de fermeté au dirigeant libyen.
Un tel dispositif est envisagé par Washington, mais sa mise en place n'est pas d'actualité.
M. McCain a en revanche estimé qu'une "intervention (militaire) terrestre ne serait pas appropriée".
Les Etats-Unis ont "traîné des pieds" pour aider l'opposition libyenne, manquant peut-être l'occasion de faire tomber le régime du colonel Mouammar Kadhafi, a affirmé dimanche l'ancien ministre démissionnaire libyen Ali Errishi sur la chaîne de télévision américaine CNN."Nous avons demandé de l'aide quand (M. Kadhafi) était dans les cordes", a déclaré l'ancien ministre de...
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